Chapitre 39 - Sofia

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Je m'éveille plus sereine que jamais.

Moi qui ai d'habitude le sommeil agité, j'ai passé une nuit parfaitement calme.

Allongé à côté de moi, entièrement nu, Carter dort paisiblement. L'avoir ici, au réveil, me semble étrangement naturel et je me surprends à penser que je pourrais m'habituer.

Je n'ai rien de prévu aujourd'hui. Rien à part du sexe. Beaucoup de sexe. Avec lui.

Ce qui me paraît à vrai dire être un excellent programme !

Je passe de longues secondes à le regarder dormir, avant de tracer la courbe de sa mâchoire du bout du doigt.

Il remue légèrement avant d'ouvrir un œil et de sourire, en constatant ma présence à ses côtés.

— Désolée, je ne pensais pas te réveiller, dis-je.

— Sofia, ma puce. Tu peux me réveiller n'importe quand et pour n'importe quoi, je ne t'en voudrais jamais pour ça, dit-il en m'attirant contre lui.

— J'en prends note.

— Est-ce que tout va bien ?

— Bien sûr. Pourquoi ça n'irait pas ?

— Et bien... La soirée d'hier a été quelque peu mouvementée. Je me suis dit que tu m'avais peut-être demandé de partager ton lit par rapport à... l'exaltation du moment.

Je trouve adorable de le voir si hésitant.

— Je ne regrette pas de t'avoir invité dans mes draps, Carter. Tu y es désormais le bienvenu. Quand tu veux, ajouté-je avec un clin d'œil.

— Je suis heureux de l'entendre, dit-il. Tu as quelque chose de prévu aujourd'hui ?

— Absolument rien, non. Et toi ?

— Rien qui ne soit plus important que toi.

— Je refuse que tu prennes du retard à cause de moi.

— Je suis en week-end, ma douce. Tout comme toi. Porter Industries survivra sans nous jusqu'à lundi.

— Tu as raison, dis-je. Je suis désolée, c'est juste que... Je sais que tu es un bourreau de travail.

— Mais il se trouve que, ces derniers temps, une jolie brune dévie beaucoup mon attention.

— Oh, vraiment ? Puis je savoir de qui il s'agit ? demandé-je en pointant un doigt faussement accusateur en sa direction.

— Oh, Madame est jalouse ?

— Ça se pourrait, confessé-je. Et c'est Mademoiselle. Personne ne m'a encore passé la bague au doigt, je te signale !

— Je te promets qu'il n'y a que toi, dit-il en le saisissant et en l'embrassant. Et pour te le prouver, je te laisse décider du programme de la journée.

— Mmmh, très bien, dans ce cas, on commence par une douche et ensuite tu m'invites !

— D'accord. Où ça ? demande-t-il.

— Je ne sais pas, dis-je en m'enroulant dans le drap et en me levant. À toi de choisir, ajouté-je avant de lui lancer un regard aguicheur et de fermer la porte de la salle de bain.

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— Est-ce que c'est ma valise ? questionné-je en le rejoignant, une petite vingtaine de minutes après l'avoir laissé.

— Absolument, dit-il.

Je constate immédiatement qu'il est totalement habillé et semble sur le départ.

Céder à la tentationOù les histoires vivent. Découvrez maintenant