forsaken || Percy Jackson ; Héros de l'Olympe

XLIII.

NDA : ce qui est bien quand on écrit, c'est qu'on arrive à s'étonner soi-même... Ce chapitre n'était absolument prévu dans le plan, et pourtant, je l'aime énormément !

PS : n'hésitez pas à insulter Octave dans les commentaires. Et sachez qu'un like sera une gifle infligé à cet égorgeur de peluche de la part de Maelia !

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Au milieu de l'appontement, alors qu'elles fonçaient vers le vaisseau, trois aigles géants se posèrent devant elles. Du dos de chacun sauta un commando en jean et tunique pourpre, équipé d'une armure dorée rutilante, d'une épée et d'un bouclier.

- Détournez leur attention quelques secondes. Murmura Maelia aux filles. J'envoie un message aux autres.

Maelia dégaina son Caducée et ferma les yeux, priant pour que son père ait réellement joué le jeu en lui conférant certains de ses pouvoirs. Aux yeux des autres, elle semblait en pleine transe. En réalité, elle visualisa bientôt Jason, Léo et Frank, visiblement en pleine séance de shopping. Elle sortit un post-it rose de son sac et nota trois lettres : SOS. Quelques secondes plus tard, elle disparut et le post-it s'accrocha sur le front de Frank.

- J'arrive pas à contacter Percy. Murmura-t-elle. Il doit être sous les eaux.

Les aigles reprirent leur envol et le Romain du milieu, plus efflanqué que les autres, releva la visière de son casque.

- Rendez-vous, c'est un ordre de Rome ! cria Octave.

Hazel dégaina son épée de cavalerie et marmonna :

- Tu rêves, Octave.

Annabeth jura à mi-voix.

Seul, le frêle augure ne lui aurait pas posé problème, mais les deux autres avaient l'air de guerriers expérimentés et ils étaient bien trop baraqués pour qu'Annabeth veuille en découdre avec eux, d'autant plus que Piper et elle avaient de simples poignards pour toutes armes. Piper leva les mains dans un geste apaisant.

- Octave, ce qui s'est passé au camp était un coup monté. On peut tout vous expliquer.

- Je ne t'entends pas ! hurla Octave. On a de la cire dans les oreilles, c'est la procédure normale quand on affronte des sirènes ennemies. Maintenant jetez vos armes par terre et tournez-vous lentement pour que je vous ligote les poignets.

- Laissez-moi l'embrocher, murmura Hazel. S'il vous plaît.

- Je t'aide si tu veux. Lança Maelia.

- Avec plaisir.

Le vaisseau n'était qu'à une quinzaine de mètres, et le reste de l'équipage devait absolument y retourner. Le temps était compté. Les aigles décrivaient des cercles dans le ciel en poussant des cris, comme pour avertir leurs frères ailés : « Hé, par ici, il y a de bons demi-dieux grecs à dévorer ! » Maelia ne voyait plus le char volant, mais il ne devait pas être loin. Il fallait qu'elle trouve une solution pour faire sortir ses amies de là avant que d'autres Romains ne leur tombent dessus.

- Alors ? fit Octave.

- Désolée, la réédition c'est pas trop mon truc ! Lança Maelia avec un grand sourire hypocrite.

- Tais-toi voleuse ! Répondit Octave.

Ses deux compagnons brandirent leurs épées. Très lentement, en se servant de deux doigts seulement, Annabeth sortit son poignard de son fourreau. Au lieu de le laisser tomber par terre, elle le lança le plus loin possible dans l'eau. Octave poussa un couinement d'indignation.