Chapitre 15

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Je cherche une solution pour sortir de cette fichue cellule. Je dois sauver Thomas et Anna.

Et puis la porte s'ouvre enfin, c'est le début d'après-midi. Les inspecteurs sont là. Ils sont deux, ça va de paire ce genre d'individus non ?

Je dois les suivre dans un bureau où m'attend un autre type qui se présente comme mon avocat commis d'office et il me dit que je ne dois rien dire. Je m'en fous de lui. D'où il sort ?

- Vous dites être Katarina Olinsky ? Seulement, vous n'existez pas à priori, enfin si, vous êtes morte il y a ... me dit un des inspecteurs.

- Très longtemps. J'ai trente-deux ans et je suis bien vivante. Avez-vous mis mon mari et ma fille en sécurité quelque part loin d'ici ?

- Pourquoi devrions-nous faire ça ? Vous avez parlé de clans aux gendarmes. Quels clans ? Et c'est qui les hommes découpés dans votre jardin ?

- Ne dites rien, madame Olinsky ! me redit mon avocat.

Je soupire. Je ne sais plus ce qu'il faut dire, ni quoi penser. Cette situation est grotesque. Pourquoi j'essaie d'être gentille alors qu'ils ne m'écoutent même pas ! Putain Nina, tu as perdu ta hargne !

Mais qu'est-ce que je fous ici ?

- Vous avez raison, dis-je à mon avocat qui se frotte avec insistance le trou d'oreille. Je ne dirai plus rien tant que je ne suis pas certaines que mon mari et ma fille soient dans un lieu sûr.

- Vous vous prenez pour qui ? Me demande l'inspecteur à la barbe noire.

- Nina.

NINAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant