Chapitre 30

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Avec un jeu de poignet lent, Edward fit tourner son verre dans sa main avant de le porter à ses lèvres. Depuis son fauteuil, il observait la résistance de Rose qui peinait à garder une respiration posée. Il se sentait basculer dans une profonde ivresse de pouvoir de la voir ainsi...soumise à lui, cherchant désespérément à résister contre l'appel de la jouissance. Cette jeune femme le rendait fou, aiguisant un peu plus ce besoin urgent de lui montrer à qui elle appartenait. Son sexe étouffait dans son pantalon tant l'image était belle. Il se leva pour la troisième fois et s'avança jusqu'a elle, le regard rivé sur ses fesses pâles et qui ne demandaient qu'à rougir sous la poigne ferme de ses mains.

Au bout d'une longue réflexion, Edward avait fini par admettre que la colère avait été le moteur de cette punition. Une colère dirigée pourtant contre lui-même parce qu'il avait donné l'illusion qu'elle n'était pas sienne et maintenant un autre dominant se donnait le droit de tenter sa chance.

Il arriva à hauteur de ses fesses et pour la troisième fois, glissa ses doigts entre ses cuisses en évitant soigneusement son intimité. Elle se cambra et sans le vouloir lui montra un peu plus de ses chairs luisantes d'excitation.

  - As-tu compris la leçon mon ange ? Lui demanda-t-il en posant son verre sur la petite table en verre.

  - Oui, souffla-t-elle d'une voix désespérée.

C'était une torture, songea Rose en peinant à respirer. Elle ne savait pas depuis combien de temps elle était dans cette position ni combien de fois encore Edward allait venir la caresser pour mieux disparaître au fond du salon pour l'admirer de loin. L'excitation se mêla au désespoir qu'il cesse enfin de la torturer ainsi en la privant de ce qu'elle réclamait du bout des lèvres.

  - Ta sécurité est importante est-ce que tu comprends ? Ne recommence jamais ça Rose.

Il était fâché, mécontent, mais dans sa voix cette colère avait du mal à transparaître tant son timbre était rauque.

  - Plus jamais, je te le promets ! S'il te plaît Edward.

  - N'oublie jamais ce que je t'ai dit, gronda-t-il en posant sa main sur son sexe pour aller toucher son bouton de chair.

Rose ouvrit la bouche en grand pour aspirer un filet d'air. Il exerça une pression sur celui-ci et commença à le malmener avec ses doigts.

  - Ton corps m'appartient, tu m'appartiens, tes orgasmes sont à moi.

En d'autres termes " Je peux t'en priver quand je le veux ! "

Une bouffée de chaleur remonta sur son visage et aurait presque voulu qu'il déchire sa robe pour que la ventilation rafraîchisse son corps en ébullition.

  - Oui, parvint-elle à dire.

Sans qu'elle n'ait eu le temps de le supplier à nouveau elle sentit son sexe turgescent la pénétrer d'un coup impérieux. Elle gémit, les yeux voilés d'un bonheur qu'elle ne voulait pas briser. Son membre était si long qu'elle pouvait le sentir heurter les profondeurs de son vagin. Frémissant de plaisir elle sentit ses mains fermes agripper ses hanches et il commença à la pénétrer avec une lenteur redoutable.

  - Tu es faites pour moi, l'entendit-elle dire d'un murmure à peine audible.

Cette position exacerbait le plaisir et Rose perdit le contrôle sur ses gémissements.

Edward imprima un rythme lent pour savourer les sensations divines qu'il ressentait vibrer en lui chaque fois que son sexe étouffait les parois délicates de Rose. Seulement l'appel à plus de plaisir le poussa à accélérer le rythme. Il crocheta ses doigts à ses hanches fines et monta crescendo la cadence de ses coups de reins. Dans cette position excitante, la jeune femme lui donnait l'opportunité de marquer ses fesses de son empreinte. Il les empoigna pour les faires rougir contre ses paumes de mains tout en allant plus vite et plus fort en elle. Ses cris somptueux se mêlaient à la sauvagerie animal qui découlait de sa voix rocailleuse. Les mâchoires serrées, il se pencha en avant pour saisir ses bras attachés et l'aida à se relever. Le sexe toujours fiché en elle, il enroula son bras autour de sa taille en la plaquant contre lui et recommença ses va-et-vient avec le tenant fermement contre lui.

À MOI   (Les sombres secrets d'un milliardaire)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant