À MOI (Les sombres secrets d'un milliardaire)

Chapitre 39

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La partie d'échec était lancée et Rose était en train de la perdre. Il la torturait de multiples actions sur son corps pour ensuite l'abandonner pour qu'il soit livré à lui-même. Elle ne savait pas depuis combien elle était sur cette table, mais elle savait l'essentiel. Edward ne la délivrerait pas tant qu'elle ne lui aurait pas donné son orgasme. Il voulait la faire jouir et elle se battait pour résister.

Tout en arborant un air sérieux, il continuait de tourner autour de la table d'une démarche volontairement lente alors qu'il échangeait au téléphone avec un nouvel interlocuteur. Un italien parfait quittait sa voix virile, aiguisant un peu plus la chaleur qui déferlait dans ses veines.

Il s'approcha une nouvelle fois à gauche de la table pour caresser ses seins totalement livrés à la brûlure de ses gestes possessifs. Rose essaya de trouver son regard mais ce dernier était focalisé sur ses seins qu'il prenait en coupe dans sa paume de main pour mieux se pencher pour happer la pointe. Ensuite il se redressa et poursuivit sa conversation comme si de rien n'était.

Elle suffoquait, à deux doigts de le supplier et seulement retenue par son envie de lui faire perdre sa revanche.

Rose serra les dents en essayant de se cambrer quand elle sentit ses doigts forts la pénétrer au moment où elle s'y attendait le moins. En plus de lutter contre le plaisir elle devait le faire en silence pour que l'homme qu'il tenait au bout de fil ne puisse pas l'entendre.

" Ton plaisir m'appartient "

Cette phrase remonta à son cerveau comme sonnant le glas d'un avertissement.

Il refusait que quelqu'un d'autre que lui puisse avoir accès à son plaisir et c'est la raison pour laquelle il gardait en ligne cet homme italien.

Il testait son obéissance.

Edward gardait une expression indéchiffrable alors qu'en réalité cette vision avait un effet dévastateur sur lui. Son sexe palpitait dans son pantalon alors qu'il tenait prisonnière sa belle Rose qui luttait contre lui depuis une heure maintenant. Résistante, elle se battait contre les réactions de son corps avec néanmoins certains indices qui confirmaient qu'elle était à bout de force.

Il testait aussi son appartenance en gardant cet homme d'affaires italien au téléphone et qui n'avait aucune idée de ce qu'il se passait.

Il voulait savoir si elle serait capable de jouir en silence car ses orgasmes lui appartenaient à lui et à lui seul.

Déterminé à la faire plier, Edward enfonça deux doigts dans son intimité luisante et commença à entamer de longs va-et-vient. Elle se mit à respirer fort, pendant qu'il continuait de parler business avec l'italien. Il accéléra l'intensité de ses mouvements allant caresser la chaleur de ses parois délicates avec plus de vigueur. Elle sursauta, la bouche grande ouverte, essayant d'aspirer au mieux tout l'oxygène qu'elle pouvait. Satisfait, il retira ses doigts pour venir masser son bouton de chair et de sang. Son plaisir montait en elle et il pouvait le voir par la tension qui figeait son corps prisonnier. Il redoubla d'intensité, alternant ses doigts en elle aux massages impitoyables sur son clitoris.

Elle rejeta la tête en arrière, la respiration plus bruyante mais sans jamais produire un seul gémissement. La fatalité la transperça de part en part et elle fut galvanisée par l'orgasme. Elle trembla sur la table, les orteils crispés, cherchant désespérément à décoller son dos de la table alors qu'elle jouissait dans un silence merveilleux.

Comblé d'une satisfaction indescriptible, Edward raccrocha et posa son téléphone sur l'armoire ancienne avant de revenir vers la table.

Il captura sa bouche brutalement, les doigts sur son menton.