Chapitre 14 : Soirée d'inauguration

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— Alors ? De qui provient la lettre ? Demanda Madame Brygsbi intriguée.

Cette dernière remarqua tout de suite l'élégance et la finesse de la lettre. Le papier était d'une haute qualité, le genre qui n'est utilisé que par les plus hautes familles aristocratiques. Les bords de la feuille étaient recouverts de fioriture en feuille d'or, chaque mot avait été manuscrit à la main avec une impressionnante calligraphie.

— C'est... Une invitation.

— Une invitation ? Pour quel événement ?

Audrey préféra lire à voix haute la lettre.

— « Vous êtes très cordialement invitée à la soirée d'inauguration de l'exposition universelle, les festivités se dérouleront à 19h00 à l'Opéra Médusa. Votre présence y est fortement recommandée, très cordialement, le comité des fêtes. »

— C'est une bonne nouvelle non ?

— Pas vraiment, je reçois une lettre sans expéditeur, ce qui veut dire que la personne qui l'a envoyé s'est elle-même déplacer pour venir la déposer ici. En plus, on exige presque ma présence à cet événement, alors que je ne devrais même pas y avoir accès.

— Ah bon ? Que voulez-vous dire ?

— C'est un événement qui n'est organisé que pour des raisons diplomatiques, il n'y aura à cette fête que des politiciens, de grandes personnalité public ainsi que les quelques diplomates venues des autres nations. Je n'y ai pas ma place en tant qu'Historiographe.

— Alors vous n'allez pas y aller, je suppose.

— Bien sûr que si ! Dit-elle en lui adressant un grand sourire. Je n'ai pas d'autres choix si je veux découvrir qui m'as envoyé cette lettre, je vais devoir y aller, il pourrait s'agir de quelque chose d'important. Et je vais être resplendissante.

Les festivités étaient prévues pour le lendemain soir, avec l'aide de madame Brygsbi et d'Ambre, elle put être prête pour la soirée. Il faut dire qu'Audrey avait passé la journée à choisir de quoi s'habiller. Dans ses affaires, elle trouva une vielle robe blanche et la montra aux deux femmes, leur proposant de la raccommoder et d'en faire quelque chose de plus remarquable.

— Avec quels genres de détails devrait-on utiliser pour la rafraîchir ? Ainsi, elle est encore trop sobre, et il ne faudrait pas qu'ils pensent que vous faites vos débuts en société.

— Vous avez raison, Ambre. Peux-tu aller me chercher le nécessaire de couture, je te pris ?

— Tout de suite mademoiselle

Quant aux bijoux, elle voulait donner une impression d'être à la fois modeste, mais sans pour autant manquer d'un certain éclat. Lors de cette soirée, elle voulait être remarquée, afin que l'anonyme qui lui avait envoyé cette lettre, la remarque et aille ensuite lui parler. Plus tard, alors qu'il devait être 18H45, Vincent était en bas des escaliers, attendant que la dame arrive. Le pauvre angoissait silencieusement. Il s'inquiétait pour la sécurité de son amie. Quand il la vit descendre les escaliers avec un épais manteau noir d'opéra, il s'approcha d'elle, le regard empli d'une profonde inquiétude.

— Êtes-vous sûre que je ne peux vous accompagner ?

— Désolé Vincent, mais je n'ai pas le droit d'inviter qui que ce soit, je vais devoir y aller seule. Mais pour me faire pardonner, que diriez-vous de m'accompagner demain à l'Impériale Garden Park pour l'inauguration de l'exposition universelle ?

— Ce serait avec joie que de vous accompagner. Dit-il le sourire au lèvres

— Alors c'est parfait, ne m'attendez pas pour rentrer, je vous souhaite une bonne nuit et à demain Vincent.

Les Chroniques de Starsia - TERMINÉOù les histoires vivent. Découvrez maintenant