Les Chroniques de Starsia - TERMINÉ

Chapitre 19 : L'Exposition Universelle

Audrey et Vincent était tous deux assis confortablement dans un fiacre qui les emmenaient à l'impérial Garden Park, le lieu où se situait l'exposition universelle. Le ciel était couvert de confettis colorés et de pétale de fleur virevoltant au vent. Le fleuve, lui, était rempli de bateaux en tout genre, ramenant des visiteurs des quatre coins du monde pour ce jour historique.

Leur fiacre les conduisit tout droit vers le pont Edward III, une passerelle spectaculaire, construit tout spécialement pour l'événement. Ce pont relie l'esplanade des miraculées, là où se trouve le parc des expositions. Et le boulevard de Thomas Memnon, qui passe entre les palais Jumelin, deux édifices identiques en tout point, faisant face au fleuve. 

Autrefois, lorsque Starsia était encore un royaume. Ces deux palais étaient la résidence des rois. Mais par la suite, le roi Isaac premier, fut sacré empereur, et imposa qu'on lui construise un palais digne d'un empire. Les deux palais devinrent des lieux de résidence pour le peuple, puis furent abandonnés, avant d'être restaurés et transformés en lieux d'exposition pour l'événement.

Lorsque leur véhicule traversa le pont, ils ne purent s'empêcher d'admirer sa structure. En effet, à chacune de ses extrémités, se trouvaient quatre pylônes hauts de dix-sept mètres. Chacun de ces pylônes était entouré de sculpture de nymphes et de fées. 

Avec au sommet, quatre statues recouvertes de feuille d'or. Quatre animaux, un lion, un cerf, un pégase, et un dragon. Chacun tenant sous leurs pattes, leurs sabots, ou leurs griffes des globes.

Le pont était également illuminé par trente-deux candélabres de bronze et imposant qui parcourait l'entièreté du chemin, tout en usant d'une toute nouvelle technologie pour l'éclairer, celle de l'électricité. 

La route menant au parc était large et pouvait laisser passer de nombreux transport en tout genre, ce qui permettait aussi de voir les moyens financiers de certains. Par exemple, les plus riches, comme les nobles ou les politiciens était à bord de carrosse portant leur armoirie et tirée par minimum quatre chevaux. 

Les autres, les classes moyennes, dont on pouvait compter Audrey et Vincent, voyageait à bord de fiacre ou sur un cheval. Enfin, les roturiers, voyageaient principalement à pied, il était sur les bas-coté du pont et allait en direction, eux aussi, de l'exposition.

Les marchands en avaient profité pour installer quelques stands sur les côtés. Il y avait des vendeurs de nourriture rapide comme de la barbe à papa, tenue par un homme habillé d'un costume à rayure rouge et blanc, d'autres vendaient des objets en tout genre, ayant pour but de devenir un souvenir de cette journée.

Et enfin, il y avait une femme âgée, vendant ses fleurs aux passants en leur proposant un bouquet de fleurs de saison. Au même moment, la circulation avait ralentit sur le monde, cause par le monde qui se trouvait sur le pont.

— Il y a foule aujourd'hui.

— C'est normal, c'est le premier jour de l'exposition. Tous le grand monde sera présents. Je me demande d'ailleurs, si mes élèves seront là aujourd'hui. Je leur avais demandé de trouver un objet portant le doux nom de « phonographe » mais sans leurs préciser de quoi il s'agissait.

— Voudriez-vous qu'on aille voir ce phonographe ?

— Oui pourquoi pas, mais seulement à la fin de la journée, je veux aussi profiter des autres expositions.

Lorsqu'ils arrivèrent au bout de la route du pont. Ils purent voir que les fiacres et les carrosses s'arrêtaient devant le trottoir, laissant sortir leurs occupants, avant de s'en aller pour laisser la place aux autres cochers. Audrey put d'ailleurs voir madame Vandered la sénatrice, sortir d'un carrosse entièrement noir avec quelques fioritures dorée. Elle se tenait sur une canne au pommeau simple, et portait une robe pourpre avec un peu de dentelle autour du col et des manches. Lorsqu'Audrey descendit du fiacre, elle se précipita, suivie de près par Vincent, au côté de la sénatrice.