Chapitre 22 : L'interrogatoire

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Le lendemain de L'incident, un épais brouillard s'était levé sur la ville. Audrey et Vincent se trouvaient tous deux dans un fiacre qui allaient les emmener en direction du commissariat Central de Starsia. Audrey portait des vêtements qui s'accordaient à l'ambiance générale de la ville, une simple robe grise et une chemise noir, autour du cou, elle portait un simple camé blanc et ses cheveux était coiffé d'un chignon, sans plus d'artifice. Elle ressemblait plus à une gouvernante de maison qu'a une véritable bourgeoise. Elle était assise dans le fiacre et lisait avec attention le journal sorti ce matin même et affichait une grimace en lisant l'article.

- C'est un scandale

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- C'est un scandale. Hurla Audrey. Il raconte dans ce torchon que le professeur Arzara serait le commanditaire de l'attaque. Il n'y aucune preuve, seulement des spéculations. Ils devraient avoir honte.

Vincent prit le journal d'Audrey et se mit également à lire l'article.

- Ils doivent avoir besoin d'un bouc émissaire pour l'accuser sans fondement.

- Même s'ils doivent calmer les foules, ce n'est pas correct. Le professeur, n'as rien fait de répréhensible qui puisse le mettre dans de telles conditions. C'est un homme brillant qui a fait progresser la compréhension de notre monde de vingt ans au moins. Et voilà comment on le remercie.

- Rassurez-vous Audrey, il n'y aucune preuves qui pousseront la police à le faire emprisonner. Et comme vous venez de le dire, il a fait progresser notre société vers l'avenir avec ses découvertes. Je pense que tout ira bien pour lui.

- J'aimerais avoir votre optimisme.

Le fiacre s'arrêta dans Parden Street. Les rues grisées par le brouillard étaient encore éclairées par des lampadaires dont il était impossible d'en voir le haut, tant la brume était épaisse. Seule une tache de lumière colorée parvenait à se faire voir.

Lorsqu'ils arrivèrent devant un élégant bâtiment, entièrement blanc, dont les portes en verre étaient gardées par deux policiers qui, dans cette brume, s'apparentaient plus a des portiers qu'à des membres des forces de police, ils comprirent qu'ils étaient devant le commissariat. Vincent proposa son bras à Audrey qui l'accepta, et ainsi, ils avancèrent vers le bâtiment.

À l'intérieur, tout était sobre, un sol brillant blanc sur lequel le son des pas résonnait dans tout le hall. Des colonnes dépourvue de décoration, un grand escalier de marbre menant aux étages supérieurs et enfin, au centre de cette salle, trois réceptionnistes, et devant chacun d'eux, plusieurs groupes de personnes faisait la queue pour pouvoir parler à un policier.

Il devait être midi, et leur rendez-vous était précisément à cette heure-ci, ne sachant quoi faire, ils firent la queue et attendirent patiemment que leur tour arrive. Trente minutes plus tard, on put enfin les accueillir. L'homme qui se trouvait en face d'eux était un homme qui semblait affreusement fatigué. Avec ses lunettes carrées et son début de calvitie.

Les Chroniques de Starsia - TERMINÉOù les histoires vivent. Découvrez maintenant