Les Chroniques de Starsia - TERMINÉ

Chapitre 18 : Le Canotier De Monsieur Cornwell

Au premier étage de la demeure de madame Brygsbi, se situaient deux chambres. Toutes deux, étaient séparées par un long couloir dans lequel se trouvait plusieurs plantes vertes ainsi qu'une grande toile de maître, sur lequel avait été peint trois bateaux de pêcheurs en bord de mer, encore accosté sur la grève un soir d'hiver. Audrey avait toujours adoré ce tableau, celui-ci lui rappelait des souvenirs de sa jeunesse. 

Ce fut d'ailleurs pour cette raison que madame Brygsbi avait fait déplacer la toile qui, au départ se trouvait au rez-de-chaussée, pour finalement la mettre juste en face de la chambre d'Audrey. Bien sûr, la femme nia que c'était pour lui faire plaisir, prétextant que la toile prenait la poussière et qu'elle voulait accrocher d'autres peintures sur le mur du salon.

Madame Brygbsi se trouvait en face de la chambre d'Audrey, accompagnée d'Ambre, la femme de chambre. Elles entrèrent en trombe dans la pièce et Ambre alla se diriger vers les rideaux avant de les ouvrir violemment, laissant passer une douce et chaleureuse lumière dans la chambre. Faisant apparaître des murs blancs et des meubles d'un brun clair. 

L'un des murs de la pièce était recouvert de plusieurs centaines de livres entreposés dans une bibliothèque imposante. Dans un coin, se trouvait un vieux vase en terre cuite dans laquelle Audrey entreposait plusieurs de ses cartes de voyage. Elles ne les sortaient qu'as la veille de ses excursions, voulant en apprendre plus sur ses itinéraires et les possibles lieux à visiter. 

Et juste en face de la fenêtre, se trouvait un bureau sur lequel se trouvait un immense désordre. Avec une pile de documents écrit à la main et dont la moitié du contenu s'éparpillait sur la moitié du bureau. Il y avait également deux encriers, dont un vidé de son contenu et un stylo à plume posé sur une feuille sur laquelle quelques gouttes d'encres étaient tombées. 

Il y avait également un bougeoir dont les reste de cire montrait un récent usage, et dont il ne restait presque rien. Madame Brygsbi s'approcha du lit d'Audrey qui était encore assoupie, ses cheveux ondulais le long de ses coussins blanc, et son visage était crispé par l'apparition trop douzaine de lumière.

— Il est l'heure de vous réveillez mademoiselle.

— ... Est-ce obligé ? Demanda la concerné bien trop épuisé

— J'en ai peur, surtout que vous sortez aujourd'hui.

— Ah bon ? Je n'en ai pas le souvenir.

— Oh que si, vous avez proposé hier soir à monsieur Cornwell d'aller ensemble à l'Impérial Garden Park pour l'exposition universelle.

Audrey, ouvrit les yeux en grand, avant d'étendre ses bras vers le plafond, demandant en silence qu'on l'aide à se relever. Ce que madame Brygsbi fit avec joie. Une fois assise sur son lit habillé de sa robe de nuit, elle s'adressa à Ambre.

— Pouvez-vous aller me cherché une bassine d'eau froide s'il vous plaît ?

— Tout de suite mademoiselle !

Pendant qu'Ambre s'était absentée, madame Brygsbi se mit à interroger Audrey sur sa soirée.

— Alors ? Avez-vous pu rencontrer la personne qui vous a envoyé l'invitation ?

— Hélas non, mais j'ai tout de même profiter de la soirée.

— Ah oui ? Et qu'avez vous fait ?

— J'ai d'abord pu rencontrer le représentant de la principauté de Seleionva, un homme charmant avec qui j'ai pus discuter et dansé sur trois valses, ensuite, vers la fin de la soirée, j'ai rencontré le fils cadet de la famille Cartet, Walter Cartet.

— Beaucoup de personnalité publique en somme.

Audrey continua de parler de sa soirée en omettant quelques détails comme sa danse nocturne sur la scène de l'opéra. Puis Ambre rentra de nouveaux dans la chambre, avec entre ses mains, une bassine et une carafe d'eau en porcelaine. Elle déposa la bassine d'eau sur une commode. Audrey s'approcha, elle tendit ses mains au-dessus de la bassine et Ambre y déposa à l'aide de la carafe, un peu d'eau au creux de ses doigts avant de s'en couvrir le visage. Avec le froid glacé au contact de sa peau, Audrey était enfin réveillée.