Chapitre 46 : Une Invitation Forcée

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Devant le parc, des dizaines de policiers parcoururent le terrain sans pour autant s'engouffrer dans le cratère laissé par la sphère un peu plus tôt. À l'entrée, devant le pont menant au parc, Audrey se tenait aux côtés de Vincent. Le commissaire discutait, ou plutôt, hurlait sur Vincent, lui demandant ce qui venait de se passer.

— Je n'en sais pas plus que vous, commissaire !

— Mais votre amie doit bien le savoir, elle. Elle nous est apparue le bas de sa robe recouvert de sang, nous demandant de partir du parc, elle savait ce qui allait se passer.

— Commissaire, Mademoiselle Delmir vient de vivre une terrible soirée et...

— Et mes hommes alors ? Eux ont aussi ont passé une affreuse soirée, la moitié d'entre eux ont été englouties par cette chose, ou transformé en cendre, j'exige des explications !

— Nous n'en savons pas plus que vous commissaire, alors laisser nous rentrer chez nous, je vous pris.

— Pas avant de vous avoir interrogé vous et mademoiselle Delmir.

C'est alors qu'un officier de police s'approcha du groupe et tendit une lettre au commissaire, L'enveloppe était sceller avec de la cire, mais elle était vierge de toute armoirie. La lettre semblait avoir été écrite dans un papier précieux.

— Monsieur, cette missive vous a été envoyée de toute urgence.

— Ce n'est vraiment pas le moment de m'emmerder bordel ! Dit il en arrachant des mains l'enveloppe de son second.

Lorsqu'il descella la lettre et qu'il lut attentivement son contenu, Audrey ne put remarquer qu'une chose, la qualité du papier à lettre. Le commissaire passa son regard à travers le papier de gauche à droite plusieurs fois de suite tout en ayant un regard de plus en pus sévère.

— C'est une blague ! Hurla ce dernier

Il jeta la lettre par terre et l'écrasa de toutes ses forces avant de se tourner vers Audrey.

— Vous ! Dit-il en la pointant du doigt. Je ne sais pas quel genre de relation, vous avez avec les gens de la hautes, mais je vous garde a l'oeil.

— Que voulez-vous dire ?

— Vous êtes libre.

— Quoi ?! Questionna Audrey Surprise

— Vous ne m'avez pas entendue ? J'ai dit que vous étiez libre, alors maintenant déguerpissez.

Audrey et Vincent obéirent, mais se demandait tout de même qui était derrière la lettre, Audrey pensa immédiatement à Son Altesse Rushis Toshio Akihiko, mais rien n'était sûr et elle ne voulait faire de conclusion hâtive. Lorsqu'ils furent de l'autre côté du pont, ils croisèrent bon nombre de passants. Sans doute que certains d'entre eux avaient-ils vu ou entendu quelque chose. Certains agents de police tentaient de les séparer et leurs ordonnaient de retourner chez eux.

— Que s'est-il passé ici ? Demanda une femme qui vivait sans doute dans le quartier.

L'agent de police qui n'en savait pas plus qu'elle ne répondit pas et préféra lui demander de retourner dans son logements. D'autre discutèrent entre eux essayant de mieux comprendre ce qui venait de se passer.

— J'ai cru voir une explosion de mon salon.

— Y avait-il une lumière rouge par chez vous aussi ?

— En effet, pensez-vous qu'il puissent s'agir d'une fuite de gaz ?

Les commérages et les rumeurs circulèrent de bon train parmi cette foule, curieuse de nouveaux ragot à raconter. Audrey et Vincent eurent du mal à se frayer un chemin en dehors de cette foule grandissante, lorsqu'ils réussirent enfin à en sortir, ils s'éloignèrent et commencèrent à marcher en direction de leur domicile. 

Les Chroniques de Starsia - TERMINÉOù les histoires vivent. Découvrez maintenant