Jungkook est un être simple, délicat, un peu naïf sur les bords et passionné de cuisine.
Taehyung est vindicatif, hautain, arrogant et extrêmement fermé sur sa personne.
Jungkook aime la simplicité de sa vie. Traumatisé par le départ de son père qu...
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« Il est des rencontres futiles qui valent bien des aurores »
- René Char
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Le plan avait eu quelques embûches puisque deux mois plus tôt j'avais à nouveau surpris Taehyung dans cette cuisine.
Il fouillait frénétiquement dans ce tiroir qu'il avait réussi à dissimuler dans un autre. Son souffle sporadique s'ébruitait dans la pièce. Et il devenait presque fou à ne pas trouver ce qu'il cherchait.
Les choses avaient alors dérapé...
2 mois plus tôt
« Putain où est-ce que c'est ?!! »
Il avait carrément retiré le tiroir du meuble, il le jetait par terre. Il y avait de nombreux papiers sur le sol et des seringues par dizaine. Une boîte d'opiacés tombait et s'étalait sur les carreaux propres. Sa respiration se faisait de plus en plus brusque.
J'optais pour la lumière tamisée, histoire de ne pas trop le surprendre avec celle plus vive.
Il cligna des yeux portant son bras à son visage comme surpris par la luminosité soudaine.
« Bordel, c'est toi qui as encore fouillé dans mes affaires ? »
Ses yeux rouges, les veines sur son corps frêle et faible me firent un effet que je réussi tout de même à dissimuler. Dans le noir, il ne se cachait pas, il laissait ses douleurs prendre le dessus. Une fois exposée d'une quelconque manière, il jouait un rôle.
« Je ne vois absolument pas de quoi tu parles ! »
Il s'approcha de moi, un pas après l'autre, je ne bougeais pas.
« Qu'est-ce que t'en as fait merde ! », me cria-t-il à la figure.
Je ne répondais pas, nous nous fixions plusieurs minutes, ses yeux noirs me transperçaient littéralement, je frissonnais un moment mais je ne devais pas me laisser impressionner. Je me dirigeais plutôt vers la cuisine et commençait à ramasser tout son désordre.
Il fit volte-face tenant fermement mon avant-bras pour me stopper, je fixais sa main serrer vivement ma chair. Il me fit reculer jusqu'au frigo où il plaqua mon dos contre la matière froide.
« Il est clair que tu ne sais pas à qui tu te confrontes. Tu penses que tu peux débarquer ici et faire comme bon te semble? »
Il me malmenait entre ses bras tout en déblatérant des choses incohérentes, je vis là la confirmation qu'il était probablement en manque. Il me poussa vivement et je me tins au plan de travail.
