Chapitre 24

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 25 novembre 2023-Pedro

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25 novembre 2023-Pedro

Dans les vestiaires du stade d'entraînement, je souris devant la photo que m'a envoyé mon frère, où je peux distinctement voir Camila. Elle s'affaire à préparer toute la maison pour mon anniversaire «surprise». C'était censé en être un, avant que Fernando ne crache le morceau, sans faire exprès. On a donc convenu que je ferais comme si je ne savais rien et que je serais surpris de tous les voir là. Puisque je sais qu'autrement, tout le monde le détestera.

« Pouahh, j'suis mort.»

Je dévisage violemment Pablo qui vient de se jeter sans retenue sur le banc en bois, juste à côté de moi, le faisant soupirer. Je ne lui adresse que très peu la parole, voulant éviter de lui en coller une. Il traîne beaucoup trop autour de Cam', alors qu'il sait pertinemment que je l'aime encore et qu'on s'entend plutôt bien ensemble. Mais monsieur continue sa drague toute pourrie. Alors qu'à côté, il drague deux autres filles.

« Tu sais Pepi, si tu as une problème, tu peux m'en parler, hein.

- J'ai rien.

- J'aime pas quand tu mens. Je t'ai rien fait en plus. Je ne comprends pas pourquoi tu es froid.»

Me retentant de tout lui balancer, devant l'ensemble du vestiaire, je contracte mes muscles. Je me dépêche d'enfiler mon tee-shirt, avant de prendre mon sac et de partir. Il fait vraiment le mec qui ne sait rien, qui ne se doute pas de mon état. C'est peut-être mon meilleur ami, mais je n'ai pas peur de «casser» notre amitié juste pour qu'il arrête de la draguer. J'avoue que ce ne serait pas cool pour Cam', qui dit bien l'aimer, mais je m'en fiche. Pablo ne pense qu'à jouer avec les filles, et à les jeter quelques temps après. Il ne veut pas de relation stable, tout le contraire de Camila.

Je ne veux que le bien pour elle. Elle ne mérite pas de souffrir pour un mec qui n'en a rien à faire d'elle. Même si je lui ai moi même fait du mal, je fais tout pour me racheter. Et je continuerais de tout faire.

[...]

Récupérant la baguette de pain que ma mère m'a envoyé acheté, je claque ma portière. Pour attendre que tous les invités arrivent, j'ai du aller chercher du pain. Et pour ça, j'ai du faire quatre boulangeries différentes, juste pour que ma mère ait le pain qu'elle veut. Pain qu'on ne va même pas manger.

J'ouvre la porte, qui s'ouvre sur mon salon habituellement remplit de lumière, plongé dans le noir. Je l'avoue, c'est très suspect.

« SURPRISE!»

Je souris en apercevant ma famille, quelques uns de mes amis venus exprès de Tenerife et bien sûr une bonne partie de mes coéquipiers. Je pars prendre ma mère dans les bras, en la remerciant un grand nombre de fois et en lui donnant son fameux pain. Puis je pars saluer chaque invité un par un, les remerciant également. Et comme on dit, le meilleur pour la fin, autrement dit: Camila. Une surprise? Pas du tout.

Amour adolescent|| Pedri {en réécriture}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant