Chapitre 33

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 14 septembre 2019-Pedro

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14 septembre 2019-Pedro

Pas un seul jour passe sans que je ne pense à Camila. De la façon dont je l'ai quitté. De celle dont elle est partie. Je penses que ce jour là, son coeur s'est brisé en même temps que le mien. Je l'ai quitté de la pire des façons, et je regrette. Bien sûr que je regrette. Elle ne méritait vraiment pas ça, et je viens seulement de le comprendre. Ce n'est pas de sa faute si son père a décidé d'emporter toute sa famille dans une autre ville, pour son travail. Ce n'est pas de sa faute si elle a du partir... Et, ce n'est pas non plus de sa faute si je l'ai quitté...

Pourtant, on aurait quand même du se séparer, un jour ou l'autre. J'ai enfin réussi mon rêve: devenir joueur de foot. Bien que Las Palmas ne soit pas très loin de Tenerife, et que je peux faire le déplacement assez souvent, je n'en reste pas moins très occupé. Ce n'ai certes, pas le meilleur club du monde, mais ça n'en reste pas moins compliqué. J'ai entraînement minimum une ou deux fois par jour, plus les matchs. J'ai très peu de temps pour moi, mais ça ne me dérange pas plus que ça. Je fais ce dont j'ai toujours rêvé, alors je ne peux pas me permettre de me plaindre. Certain en rêve, sans jamais pouvoir le faire. Alors pourquoi je me plains?

C'est pourquoi, comme chaque jour, je me lève à huit heures. Je suis obligé de suivre quelques cours d'où je suis, grâce au photo que m'envoient mes amis. Même si mon entraînement est à onze heure, je profite du peu de temps que j'ai dans la journée pour réviser. C'est un train de vie très fatiguant, mais encore une fois, je ne m'en plains pas.

Sur mon lit, jonché de feuille, j'essaye d'apprendre les leçons de la veille. L'avantage, c'est bien que je n'ai plus à supporter les profs, et ça, c'est un grand plus. Tout le monde sait que j'avais horreur d'aller à l'école, alors franchement, passer de cour à entraînement, c'est incroyable. Je préfère largement ce mode de vie à l'ancien.

[...]

Alors que je jette mon sac sur la première chaise que je trouve, une feuille tombe au sol. Je fronce légèrement les sourcils, en comprenant pas ce que fais cette feuille ici. Je n'ai pas de souvenirs d'avoir déposé quoi que ce soit ici, alors ça n'explique pas pourquoi elle est là. Je la récupère, avant de tomber sur un cliché de Camila et moi, quand j'étais encore avec elle, à Tenerife. Je souris tristement en me rappelant ce moment. Je venais tout juste de gagner un match très important, au quel elle avait assisté. C'est donc tout naturellement que j'étais plein de transpiration, et extrêmement fatigué. Mais ça ne m'a pas empêché de prendre la pose, juste pour lui faire plaisir. Et on sourit pleinement, sur cette photo. On était heureux, ensemble...

D'après ma mère, elle continue de faire de la danse à Madrid. Elle se serait faire quelques copines, dont je ne connais pas le nom. Même si j'espère sincèrement qu'elle n'est pas trouvée de nouveau copain, j'en doute fortement. Elle est tellement belle, gentille et incroyable, qu'elle n'aura jamais de mal à ce trouver de petit-ami. Même si je voudrais être le sien, j'ai gâché nos chances.

D'un coup, mon téléphone sonne, signe que ma mère m'appelle. On essaye de s'appeler assez régulièrement, pour prendre de nos nouvelles. Elle est très contente que je puisse réaliser mon rêve de jouer avec des professionnels. Même si elle ne le montre pas trop, je sais que je lui manque énormément. Fernando me le dit très souvent. Lui, il vit la belle vie. Il peut avoir la play quand il le veut, sans avoir à se battre pour avoir la télécommande. Ici, je n'ai pas de play. Alors, à chaque fois que je retourne à Tenerife, j'enchaîne les partis FIFA. Ce jeu me manque beaucoup trop.

«Allô?Pedri? Tu m'entends?

-Oui, maman, je t'entends.

- Ah, tu vois Fernando, je te l'avais dit.

- Comment tu vas maman?

- Bien. On a un peu plus de monde au restaurant en ce moment, mais Fernando vient nous aider de temps en temps.

- T'es en vacances, non?

- Bah ouais, j'vais pas aller à l'école toute ma vie non plus. C'est tellement chiant. D'ailleurs, t'as de la place dans ta chambre?

- Pourquoi faire?

- Bah, pour que je vienne te voir. T'as pas de vacances avant un bon bout de temps. Et j'aimerais te voir, quoi.

- Je te manque, c'est ça? Rigolais-je.

- Jamais de la vie. C'est juste que je m'ennuie.

- Bah, si tu veux, tu peux venir la semaine prochaine.

- Ok, cool. Bon, j'y vais. Bisousssss.»

Je rigole franchement, en voyant mon frère tomber. Il n'a jamais été très doué avec ses pieds, alors ça ne m'étonne même pas. Même à travers un écran, il n'est pas doué de ses pieds.

« Celui là, je te jure. Sinon, comment tu vas toi?

- Très bien. L'ambiance est sympa ici, puis tout le monde est gentil avec moi.Peut-être parce que je suis le p'tit nouveau.

- Alors je suis contente. Tu ne manques de rien?

- Non maman, ne t'inquiète pas. Je te le dirais quand j'aurais besoin de quelque chose de spécifique. On a tout ici, de toute manière.

- J'espère bien! Je demanderais quand même à Fernando de te ramener un ou deux trucs, que tu aimes bien.

- Si tu veux, maman.»

On continue de parler pendant quelques minutes, avant de raccrocher. C'est ce à quoi ressemble mes journées, depuis quelques temps. Ce n'est pas les journées les plus fun de ma vie, je l'avoue, mais je m'amuse très bien. L'ambiance est plaisante, et je n'ai pas le temps de m'ennuyer.

Cependant, il me manque toujours quelque chose. Du moins, quelqu'un... 

__________

Coucouuuu.

Comment vous allez?

Faut croire que même quelques temps après, Pedri ne vient pas bien sa séparation avec notre Camcam.

A qui la faute aussi?

Bon Fernando, bah c'est Fernando quoi. 

Le chapitre de demain va être trèsssss intéressant.

En parlant de chapitres, j'ai quasiment finit l'écriture de l'histoire, et il devrait y avoir 44 chapitres si tout va bien (à peu près la même longueur que "L'amour d'un harceleur"). 

J'espère juste que le barça va gagner ce soir. J'attends depuis que je me suis levée.


Amour adolescent|| Pedri {en réécriture}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant