Chapitre 43

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 01 avril 2024-Fernando

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01 avril 2024-Fernando

C'est probablement le jour que je préfère dans l'année. Pourquoi vous me direz? Tout simplement parce que je peux faire autant de blagues et de conneries que je veux. Alors, pour une personne comme moi, c'est un comble. Bon, je ne fais pas tant de bêtises que ça, c'est ce que les gens racontent sur moi, et c'est totalement faux. En vrai, je suis... Calme? Ouais, je suis calme.

C'est pourquoi, dès six heures du matin, je suis réveillé. J'aurais pu tous les réveiller, en faisant un bruit monstre, mais dans ce cas là, ma mère risque de me tuer. Tout comme le reste des personnes présente dans la maison. Je prépare donc des crêpes, avec une petite touche personnelle. Tout le monde devrait adorer. Qui n'aimerais pas mes crêpes?

[...]

Franchement, je suis fier de moi. Mes crêpes ressemblent à quelque chose de potable, chose assez rare. Je dispose donc mes crêpes sur quatre assiettes différentes, que je dispose sur la table, avec quatre verres de jus d'orange.

Bon, je veux bien être plus ou moins parfait, je n'ai malheureusement pas eu le temps d'en faire. Puis, ma mère n'a même pas acheté d'oranges, alors... C'est pas de ma faute.

« Mais qu'est-ce qu'il fait là celui là? S'exclame Pedro.

- Ohhhhh, Camcam et Pepi! Comment j'suis trop content de vous voir! Je sais, je sais vous aussi.

- Pourquoi t'es déjà levé?

- Comme l'autre folle est partie hier, bah je me suis dit que j'allais vous faire des crêpes! Bon, y'en a pour maman et papa aussi.

- Genre, toi tu sais faire des crêpes?

- Figure toi, Camila, que je suis bien moins con que ce que vous pensez. Bon, vous mangez ou quoi?»

Ils acceptent finalement, et s'installe, l'un à côté de l'autre. Et pour mon plus grand plaisir, ils prennent, tous les deux, une première bouchée de mes merveilleuses crêpes. Et quel bonheur de les voir croquer à pleines dents dedans, sans se douter de ma petite surprise.

« Putain, Fernando, ça pique!»

Le visage de Camila devient immédiatement rouge vif, tandis que celui de Pedro est légèrement rosé. Je sais qu'il tient pas mal le piment, alors que Cam', absolument pas. J'essaie de ne pas rigoler, chose assez dur, je l'accorde.

Alors, pensant bien faire, Cam' prend quelques gorgées du jus d'orange, avant de tout recracher. Forcément, je l'avais prévu, c'est pour ça que j'ai mis un peu -beaucoup- de poivres à l'intérieur. Je rigole fortement, devant leur tête dégoûtée. C'est extrêmement drôle à voir.

« T'as mis quoi dedans?

- Moi? Pas grand-chose. De la farine, du sucre, des-

- Fernando!

- Ah oui. Dans les crêpes, j'ai mis un peu de piments, pour le goût, et dans le jus d'orange, du poivre! Affirmais-je, grand sourire aux lèvres.

- Sérieusement? J'aurais du savoir que t'allais faire une connerie! Je te déteste Fernando!»

Je prends une mine faussement étonnée, en cachant mon sourire. Je pars dans la cuisine, cette fois en rigolant franchement. Moi qui croyais qu'ils refuseraient de goûter à mes préparations, pourtant, ils l'ont fait les yeux fermés. Ils sont plus naïves que je ne le pensais.

[...]

Je vous l'annonce, ils ne m'ont pas décroché un mot du reste de la journée. A croire que ce que j'ai fait été si horrible que ça. C'est une simple blague, pas de quoi en faire toute une histoire. Le pire, c'est que ma chère mère n'a même pas pu goûté à mes crêpes, alors que je m'étais fait un plaisir à les préparer.

Assis sur le canapé, mon téléphone entre les mains, j'attends patiemment que ma mère m'appelle pour manger. Pedro est rentré il y a trente minutes, et Camila il y a déjà une heure de ça. Depuis, je ne sais pas ce qu'ils font.

Alors que j'allais répondre à un nouveau message, je sens quelque chose de liquide sur ma tête. Je me retourne, avec effroi pour tomber sur Cam' et Pedro. Cam' me balance de la farine et Pedro, des œufs.

« Mais vous êtes cons ou quoi?

- Absolument pas.

- Mais je suis plein de farine et d'œufs.

- Ouais, c'est le but. En plus, je crois que la farine, ça colle.

- Mais vous faites chier!»

Et c'est lorsque ma mère arrive dans le salon, un regard des plus noirs sur le visage, que je comprends que j'ai parlé bien trop fort. Elle a horreur quand on parle de cette façon. Et en plus, les deux autres cons qui rigolent, fier de leur coup.

« Tu as dit quoi, Fernando? Demande ma mère, en insistant bien sur le Fernando.»

En général, quand les parents parlent comme ça, ce n'est jamais bon signe. Rare les fois ou ma mère m'appelle par mon prénom. Et je peux vous dire qu'en ce moment, je n'en mène pas large.

« Riennnnn. Vraiment rien.

- T'es sûr de toi? Tu n'oserais pas me mentir?

- No-non. Mais t'as vu ce qu'ils m'ont fait? Et arrêtez de rire vous!

- Ah ouais? Tu me mens pas? Donc si je demande à Camila, tu n'as rien dit?»

Je lui demande, du regard, de confirmer ce que j'ai dit. Et heureusement pour moi, c'est ce qu'elle fait.

Résultat, j'ai voulu faire une simple petite blague de rien du tout, ce matin, et à cause d'eux, j'ai de la farine de partout. On ne peut même plus rire, ici.

__________

Et salut!

Comment vous allez vous?

Vous me croyez si je vous dis que j'ai faillit oublier d'écrire le chapitre?

J'aurais été pas bien, hein.

Les éternels blagues de Fer'.

Et je m'en passe toujours pas après 43 chapitres.

Demain, c'est le dernier chapitre.

Rolala, j'ai pas envie de laisser Cam' et Pepi!

Sans parler de Fer'.

Sinon, l'Espagne a gagné 6-0 hier soir. 

Dont un but de Gavi.

Et un doublé de Ferran.

Mais la France a perdu 2-1 contre l'Allemagne... 

Bon, on en parlera pas.

Sinon, on se retrouve demain!


Amour adolescent|| Pedri {en réécriture}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant