Camila se met en couple avec le célèbre Pedri Gonzalez lorsqu'ils étaient encore adolescents. Mais ce dernier la quitte puisqu'elle doit partir à Madrid avec sa famille ne voulant pas faire face à la distance. Alors que Camila est prise dans la célè...
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14 avril 2015-Camila
Déprimante. Ma journée de cours était tout simplement déprimante. A défaut de ne toujours pas avoir d'amis ici après plusieurs mois de présence, ma journée de cours était juste horrible. Les différents profs que j'ai pu avoir me parlait presque dans une autre langue tellement je ne comprenais pas. Habituellement, j'adore l'école. Enfin adorer reste un bien grand mot. Mais j'aimais bien y aller.
Mais ce qui me réconforte, c'est bien de savoir que je vais pouvoir me faire une après-midi télé avec mon frère. C'est notre petit rituel des mercredis après-midi, rien qu'à nous deux. Nos parents étant au travail, nous avons la maison pour nous seul.C'est pourquoi je me hâte pour rentrer chez moi.
Le trajet école-maison est toujours très rapide, puisque seulement quelques rues séparent les deux. Probablement le seul avantage que je peux trouver à cette ville. Je déverrouille la porte à l'aide de mes clés avant du hurler dans la maison que je suis rentrée. Mais je n'entends pas mon frère bouger, et ce n'est pas dans ses habitudes. Habituellement, il est déjà en bas, deux assiettes remplies de pâtes et la télécommande entre les mains. Mais là rien, pas même un signe de vie qui me prouverait qu'il est bien de retour à la maison. Quelque chose doit clocher, j'en suis sûr.
J'enlève mes chaussure ainsi que ma veste et mon sac à l'entrée et grimpe rapidement les escaliers. J'entre dans la chambre de Felix qui est plongée dans le noir. Encore une fois, ce n'est absolument pas normal, c'est limite si il ne dort pas le volet ouvert la nuit pour se faire réveiller par les rayons du soleil.
« Felix?»
Toujours rien, seulement nos deux respirations. Au moins, il est là, c'est une confirmation.
«Tu dors?»
Il renifle simplement, me faisant penser qu'il pleure, ou peut-être qu'il a prit froid. Je m'assois sur le bord de son lit essayant le tout pour me tout. Jamais je n'ai vu mon frère pleurer, ou être triste. C'est plutôt le mec qui fait toujours des blagues, toujours souriant et de bonne humeur. Et rare les fois où je l'ai vu malade. Alors, forcément, ça m'étonne.
« Tu peux me parler tu sais.
- Ri-rien. Je dois faire des allergies au pollen.
- En plein mois d'avril? J'y crois pas. Il n'y a pas un pet de soleil dans cette ville.
- Cam', s'il te plaît.
- Si tu as un problème, tu peux me le dire, tu sais? Je suis ta sœur.»
Il renifle quelques fois avant de se relever et grâce à la faible luminosité, j'arrive à percevoir ses yeux rouges et gonflés à cause des larmes. Je n'ai jamais, au grand jamais, vu mon grand frère dans un tel état. Lui qui sourit et rigole tout le temps, ce n'est vraiment pas normal.
