∞ Chapitre 12 ∞

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La soirée s'est très bien déroulée. Nous sommes allés dans un petit restaurant, pas extrêmement classe mais on y a superbement bien mangé. Je suis beaucoup restée avec ma sœur que je n'avais presque pas vue de la journée. Rayane, lui, n'a cessé d'être drôle et ma sœur et moi avons énormément rigolé en sa compagnie. Il n'arrêtait pas de dire n'importe quoi et de raconter des blagues tellement peu drôles qu'elles faisaient rire, telle : Tu connais l'histoire de la courgette ? Non ? Bha c'est une courgette qui court et qui se jette.

C'est débile évidemment, mais dit par Rayane c'est à mourir de rire. Quant à mes parents et la mère du tout nouveau humoriste, ils s'entendent très bien. Je sais que mes parents, en particulier ma mère, sont très bavards, c'est étonnant parce qu'ils trouvent toujours un sujet de conversation. Il faut dire que Catherine est très sympathique et qu'il est plaisant de discuter avec elle.

En ce moment, je me trouve dans le lit double du même tipi que la veille, Catherine à ma gauche et son fils sur le matelas à ma droite. Je suis allongée sur le dos, regardant le haut du tipi à réfléchir à ma journée. Malgré qu'on ait beaucoup marché et que j'ai mal aux jambes, ça a été une belle journée.

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Il est sept heures du matin et je me situe actuellement dans un château assez ennuyeux. Ce matin, enfin cette nuit, je me suis réveillée en hurlant. Catherine et Rayane m'ont sortie de ce cauchemar avant que ça ne prenne trop d'ampleur, mon professeur ne m'avait presque pas trop touchée. Catherine a été très choquée et je la comprends totalement. Rayane, lui, sans dire un mot, a su me réconforter. Son simple regard en disait plus que toute les paroles qu'il aurait pu dire.

Après cela, je n'ai pas réussi à me rendormir. Je suis donc restée éveillée tout le reste de la nuit. J'ai observé Rayane dormir. Je trouvais cela apaisant, il était tellement calme et serein, sa respiration était régulière, je pouvais l'entendre, ses épaules montaient puis se rabaissaient rythmiquement. Je me demandais de quoi il rêvait pour être si paisible.

Il parait que nous faisons pleins de rêves en une seule nuit. Notre cerveau reste donc actif toute la nuit, à imaginer un nombre inimaginable de situations. Il parait également que lorsque l'on se rappelle de ses rêves, enfin de l'un d'entre eux, c'est que nous avons mal dormi. Je dois dormir très mal alors.

Ce qui est époustouflant, c'est que les rêves paraissent normal lorsque nous dormons, lorsque nous les vivons. Dans ces rêves, nous pensons que c'est la réalité, que c'est on ne peut plus réelle. Mais ce n'est qu'en se réveillant que nous nous rendons compte que c'est loin d'être le cas, que c'est même impossible. Nous nous rappelons certains passages de nos rêves et nous disons que c'est débile de penser que ça peut se produire pour de vrai.

Certains rêves peuvent évidemment se rapprocher de la réalité. Il peut s'en rapprocher en effet, mais jamais il n'arrive à la toucher. Il peut se produire des actions de la vie courante. Mais même s'il est réalisable dans la vrai vie, il arrive toujours un moment où il se passe quelque chose d'improbable, ou alors que certaines choses deviennent étranges. Il est impossible de rêver de situations basiques et anodines. Notre cerveau ne fait qu'inventer. C'est pour cela que l'on appelle cela des "rêves".

La plupart des rêves s'inspirent énormément de la réalité, et pour cela, le cerveau doit aller chercher des éléments de notre mémoire. Il doit analyser ce que aimons, ce que nous détestons, ce dont nous avons peur ou bien ce qui nous rend heureux. Il peut même se servir de nos rêves. Nous avons tous des rêves, pour notre future, et il arrive que dans la nuit, certains d'entre eux se réalisent.

L'impossible Infini ∞Où les histoires vivent. Découvrez maintenant