- DRIIIING !
Le bruit assourdissant de mon réveil est comme toujours le bienvenu pour me sortir de mon cauchemar habituel. Essoufflée, je l'éteint alors qu'il indique sept heure, retire ma couette se trouvant sur mon corps en sueur, me relève et m'assois sur le bord de mon lit deux places afin de reprendre mes esprits. Je regarde par la grande fenêtre baie-vitrée située juste en face de moi, à un mètre. J'y vois, comme d'habitude, les branches remplies de feuilles du noyer de notre jardin, et suis éblouie par le soleil levé depuis peu se trouvant derrière. Ma respiration se calme, je met mes coudes sur mes genoux et mon visage dans mes main.
Depuis que je suis revenue de vacances, il y a deux semaines, j'ai l'impression que mon cauchemar est devenu plus terrifiant qu'auparavant. Maman et Papa insiste pour que je retourne voir ma psychologue, le Dr. Belmon, mais je n'en ai pas envie pour le moment. Je n'ai pas du crier puisqu'ils ne sont pas dans ma chambre à me demander, comme si la réponse n'était pas évidente : "Ça va mieux ma chérie ?".
Je me redresse une nouvelle fois, retire l'eau salée que mes larmes ont laissées pendant mon sommeil sur mes joues, et prends une grande inspiration ainsi qu'un air sur mon visage, le plus convainquant possible, montrant ma détermination et ma confiance. Bien évidemment, c'est faux. Je ne suis pas confiante. Mais ce qui est vrai, c'est que je suis déterminée à vaincre cela, à passer au-dessus afin de survivre à la longue journée qui m'attend.
Je me lève et longe la baie-vitrée qui s'étend sur pratiquement tout le mur donnant sur l'extérieur, avant de passer à côté de mon bureau bien rangé et d'ouvrir ma porte de chambre. Ma chambre est plutôt grande je dois l'avouer. C'est mon repère, c'est l'endroit où j'y passe le plus de temps. Elle est composée de mon lit au fond à gauche, près de la fenêtre, de grand placards sur le mur du fond à côté de mon lit et continuant sur le mur de biais qui fait le lien entre ce mur du fond et le mur de droite, d'étagères remplies de livres sur ce dernier, d'un grand pouf à gauche sur un long tapis noir et de mon bureau sur la droite où se trouve mon ordinateur, un livre, ma lampe et une chaise devant. [ voir photo média de la chambre ].
Je sors donc de celle-ci pour me diriger vers la salle de bain, vêtue seulement d'un grand t-shirt de mon collège lycée : Saint Joseph du Loquidy. Celui-ci donne tous les ans un t-shirt à chaque élève mais le petit détail c'est qu'il n'y a que les tailles M pour les collégiens et L pour les lycéens. Je ne porte donc jamais ce t-shirt ,a part en pyjama, de taille L, me faisant une robe à manches trois-quart trop larges. Il n'est pourtant pas si moche de couleur bleu marine avec le logo de l'établissement sur le devant gauche, qui lui par contre n'est pas très joli, et une adolescente souriante avec un classeur, un livre et quelques feuilles dans les mains, représentée en dessin juste en dessous du logo.
Je marche quelques mètres dans le long couloir sombre de l'étage, où beaucoup de photo de famille sont accrochées aux murs et y ouvre la porte à droite de ma chambre menant à la salle de bain de ma sœur et moi. Toutes les portes sont closes, j'en déduis que papa est déjà partis travailler, que maman est en bas en train de faire je ne sais quoi, et que Lucie dort encore. J'entre dans notre salle de bain bleue et blanche. Tout de suite sur la gauche, se trouvent deux vasques surmontées d'un grand miroir ainsi que des tiroirs bleu en dessous de ces deux vasques blanches. Je me place devant la vasque de droite qui est la mienne, pose mes pieds sur le tapis bleu et contemple mon affreux reflet. J'ai de grandes cernes et parait complètement assommée et pitoyable. Je souffle et me déshabille. Je dépose mon pyjama sur le rebord de la baignoire blanche derrière moi et contourne les vasques pour entrer dans la douche se trouvant derrière. Tous les murs de cette pièce sont blanc et tous les meubles sont du même bleu.
Je prends une douche de seulement dix minutes, ce qui est trop court à mon goût, car je dois me préparer et il ne me reste déjà plus que trente minutes. Je reprends mon pyjama et rejoins ma chambre avec ma serviette autour de mon corps. Une fois dans ma chambre, j'ouvre mes placards. Je ne sais pas quoi me mettre pour faire bonne impression. J'opte finalement pour une robe à fleurs cintrée à la taille, assez simple, avec des ballerines rose pâle. Une fois habillée, je retourne dans la salle de bain pour me coiffer et me maquiller. Je me lisse les cheveux et ils m'arrivent donc au milieu du dos. Mes cheveux sont épais et je met longtemps à les lisser. Je regarde ma montre et me dépêche de me mettre du fond de teint, dessiner vite fait mes sourcils et mettre une légère touche de mascara. Je regarde le résultat dans le miroir et suis assez satisfaite du résultat. Je trouve néanmoins que l'on voit encore beaucoup mes cernes, je met donc du correcteur dessus.
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L'impossible Infini ∞
Novela JuvenilJe m'appelle Alice et j'ai 16 ans. Je suis ordinaire ; je n'ai rien d'exceptionnel. Je vais passer des vacances au Canada surprenantes, tout comme ce qui va en suivre. Qui aurait cru qu'un magnifique garçon aux yeux d'un bleu ensorcelant mais au car...