Sangs Mêlés | Harry Potter Fanfiction |

Chapitre 47 - Die Liebe eines Bruders

 - Papa ? 

C'était Hans, la respiration haletante, qui avait du courir voir ce qu'il se passait. Il se tenait dans l'ouverture de la porte, le regard horrifié porté sur le visage plein de larmes et de sang de sa soeur. 

 - Mon fils, dit Markus. 

 - Qu'est-ce... qu'est-ce qu'il se passe ? 

 - Isabelle et ta soeur complote contre le Reich. Depuis surement des années. 

 - Hannah n'a rien à voir avec ... 

 - PAS UN MOT DE TA PART, SOCIERE ! hurla Markus dans la première effusion de colère de leur échange. 

Le regard de Hans passait de sa soeur à Isabelle à son père, et le jeune homme semblait perdu. 

 - Impossible... murmura-t-il. 

 - Je n'en reviens pas moi-même, dit Markus en passant une main dans ses cheveux et en se tournant vers sa femme. Toutes les confessions que je t'ai faites, toutes les rencontres, tous les moments d'affection, lista-t-il à bout de souffle. Tu jouais un rôle, depuis le début ! hurla-t-il en agitant son arme au dessus du corps de Hannah. 

 - Papa...

 - ET TOI ! cria Markus en renversant la table de bois lourd sur le crâne de sa fille. Mon propre sang...

Hannah s'évanouit sous le choc inouï et un flot de sang s'échappa bientôt de l'arrière de sa tête. 

 - Papa ! hurla Hans avec horreur, faisant un pas dans la pièce. 

 - Mon fils, dit Markus avec calme. Tu voulais te prouver à moi. Me montrer que tu es un vrai partisan, que tu es digne de travailler au plus près du Fuhrer. Que tu es digne d'être mon fils. Ensemble, nous allons soutirer des informations à cette... chienne, cracha-t-il en pointant Isabelle. Et ta soeur, qui savait, doit mourir. 

Hans était livide. 

 - Prouve moi que tu es digne, mon fils. 

Il lui tendit l'arme.

 - Tue-la. 

 - Qu...quoi ? 

 - Tue-la, répéta son père. 

Hans déglutit et, tremblant, s'approcha de sa soeur. 

 - Elle... elle sera bientôt morte et...

 - TUE LA !

Hans éclata en sanglot et s'effondra à genoux. Markus toisa son fils avec plus de dégout qu'il n'en avait eu pour Isabelle ou Hannah. Après quelques secondes, il murmura : 

 - Tu as toujours été sot et lâche. Plus sot et plus lâche qu'elle. Si tu n'étais pas si loyal tu mourrais avec elles aujourd'hui. 

Hans sanglotait de manière incontrôlable, les yeux rivés sur ce qu'il restait de sa soeur. 

 - Hans, murmura Isabelle. 

 - Tais toi, ordonna Markus alors qu'il ajustait les pans de son veston, comme s'il se préparait. 

 - Il ne t'appréciera jamais. Il est temps que tu le comprenne enfin, mon garçon.

 - Mais tais-toi dont... ordonna Markus à nouveau d'un ton las. Pourquoi gaches-tu ta salive à une séance de psychanalyse sur ce gamin simplet ? 

Il soupira, comme si ces échanges l'avaient fatigué, et reprit avec force : 

 - Bon, finissons-en. 

Il brandit son arme vers la tête déjà meurtrie de sa fille, et murmura :

 - Quel gâchis. 

Mais avant qu'il n'ait pu presser la détente, Hans, instinctivement, se jeta sur son père.