Juste colocs?

Chapitre 1 - Amélia

Hello!

Un petit mot pour celles et ceux qui ne me connaissent pas encore.

Cette histoire est la cinquième d'une série de six.

Elles peuvent se lire dans l'ordre, ou non. Même si évidemment je vous le conseille! Je peux comprendre qu'un résumé vous tente plus qu'un autre... Sachez juste que vous retrouverez les personnages de cette histoire dans la suivante, et ainsi de suite!

→→ Céder à la tentation ←← Tome 1.

→→ Ca a toujours été toi ←← Tome 2.

→→ Rien que pour toi ←← Tome 3.

→→Une seule nuit←← Tome 4 .

Je vous remercie du temps que vous prendrez pour me lire et pour vos votes, qui sont primordiaux pour se faire connaitre ici et me vont droit au cœur.

J'espère que vous trouverez votre bonheur ici. Vos retours me sont essentiels.

Je vous précise aussi que cette histoire contient des scènes EXPLICITES! On sait ce qui se passe sous les draps!

A bientôt. Le point virgule.

**********

— Non, mais sérieusement, est-ce que toute la ville a décidé de se donner rendez-vous au café ce matin ?

— Ne fais pas cette tête, ça creuse tes rides.

Mon meilleur ami me donne un coup de coude tandis que je m'agite nerveusement dans la file d'attente.

— De quelles rides tu parles ?

— De celles-là, juste au coin de ta bouche, me dit-il après m'avoir observée attentivement.

Je le regarde avec un air circonspect puis tends la main vers lui.

— Donne-le-moi.

— Tu es sûre de vouloir voir ça ? Ce n'est pas joli, je te préviens.

— Donne-moi ce fichu miroir tout de suite !

Il me sourit puis s'exécute en sortant immédiatement l'objet en question de sa poche après me l'avoir confisqué un peu plus tôt dans la journée parce que ça l'amusait.

Je porte à mes lèvres la petite glace et tente d'y trouver la trace de ce dont il vient de me parler. Mais je ne vois rien.

— Gabe ...?

— Oui, Ami chérie ?

— On est d'accord pour dire que toute cette histoire de ride n'est qu'une diversion pour m'éviter de devenir dingue dans cette interminable file d'attente ?

Il me reprend le miroir des mains et le referme puis le remet dans sa poche.

— Absolument. Et ça a marché. Pendant environ... Cinquante-sept secondes, je dirais.

Je ris en constatant son air enjoué.

— OK, c'était malin, je dois bien le reconnaître.

— Tu es canon, Amélia Fraser. Et tu le resteras même quand ta première ride fera son apparition.

Gabe et moi sommes amis depuis toujours.

Nos mères se sont connues à la maternité pendant une séance collective de préparation à l'accouchement et ne se sont plus jamais quittées.