Juste colocs?

Chapitre 38 - Amélia

Il est déjà tard lorsque nous quittons le restaurant.

La nuit est tombée et la chaleur écrasante de la journée a disparu.

Zach m'avait prévenu que le temps changeait rapidement ici alors j'ai prévu de quoi me couvrir pour le trajet du retour.

Après l'arrivée impromptue de Zoé, lui et moi avons poursuivi notre repas au calme.

Je dois dire que lorsque je l'ai vue arriver avec la petite dans les bras, j'ai vraiment paniqué. Mais surtout... J'ai été jalouse. Ça n'a duré que quelques secondes, mais l'imaginer avec une autre fille...

Je n'ai clairement pas apprécié !

La seule ex-conquête que j'ai pu rencontrer m'a laissé un souvenir amer.

Quand je pense que suite à ça, j'ai été à deux doigts de me jeter dans les bras de Jacob....

J'aurais été idiote. Clairement.

Je m'en veux toujours de lui avoir fait miroiter quelque chose même s'il dit avoir apprécié mon honnêteté lorsque j'ai mis les choses au clair dès le lendemain de la première nuit passée avec Zach.

Il m'a dit que c'était lui l'idiot... De m'avoir eu sous les yeux pendant tout ce temps et de ne rien avoir tenté.

Enfin... Les choses sont claires entre nous désormais et je conserve son amitié. C'est tout ce qui m'importe.

— Nous y voilà.

Après quelques minutes de marche, nous sommes effectivement de retour à la maison.

— Rappelle-moi pourquoi j'ai mis des talons ce soir?

— Parce que tu espérais gagner quelques centimètres pour pouvoir m'embrasser plus facilement ?

Je ris et dépose un baiser dans le creux de son cou.

— C'est un échec cuisant.

— Mais tu es hyper sexy ceci dit.

Je glisse un doigt le long de son torse.

— Peut-être que tu pourrais me montrer à quel point tu as apprécié ma tenue maintenant que nous sommes seuls ? Tu avais parlé d'un dessert, il me semble ?

Le sourire de Zach s'élargit et il me saisit par la taille.

— Tu as encore envie d'être une vilaine fille n'est-ce pas ?

Je hoche la tête.

— Alors, rentrons, parce que je vais te faire maintenant, ce ne sera pas un spectacle tout public.

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Je ne sais pas trop comment nous avons réussi à franchir la porte tant nous étions l'un et l'autre absorbés par nos baisers, mais nous sommes désormais à l'intérieur.

Zach a vraiment fait fort avec cette maison. C'est un endroit magnifique.

— Je sais que je te l'ai déjà dit, mais... tu es vraiment sublime.

Il joint à sa phrase ses doigts qui viennent lentement faire glisser la bretelle de ma robe le long de mon épaule.

Je frissonne. D'envie. De désir. D'anticipation.

Parce que je sais que ce qui va suivre va être époustouflant.

Ça l'est à chaque fois.

Sa bouche vient se poser dans le creux de ma nuque et la chaleur de son souffle est à deux doigts de me faire perdre pied à elle seule.