Chapitre 62 - Zach

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Je n'arrive pas à croire qu'Amélia soit réellement en train de se déshabiller.

Je suis simplement venu la voir avec dans l'idée de prendre des nouvelles et de discuter un peu. Pour la tenir au courant de tout ce qui s'est dit et de la façon dont les choses vont évoluer à présent.

Depuis notre baiser échangé au bar, je sais qu'elle veut nous donner une seconde chance, mais même si je meurs d'envie d'être à nouveau en elle, je me suis promis de lui laisser le temps qu'elle jugerait nécessaire.

Sauf qu'elle se tient désormais presque nue devant moi, portant simplement une petite culotte noire que je ne peux m'empêcher de regarder avec un intérêt grandissant.

— Je ne te fais plus envie ? demande-t-elle en venant glisser ses doigts sous mon t-shirt en caressant lentement mes abdominaux.

— Comment peux-tu penser une chose pareille ?

Elle est sublime. Vraiment. Je me le suis dit chaque fois qu'elle et moi avons eu l'occasion de partager un moment charnel, mais je le pense encore davantage aujourd'hui, alors que j'ai la chance de la retrouver enfin.

— Qu'est-ce que tu attends alors ?

Je stoppe la course de ses doigts et plante mes yeux dans les siens. La détermination que je lis dans son regard est incroyablement satisfaisante. Si moi je me montre hésitant, ce n'est absolument pas son cas, mais je veux lui laisser une dernière chance de mettre fin à ce moment.

Qu'elle puisse avoir le temps de réfléchir et de ne pas se dire qu'elle a agi trop vite dès le lendemain.

— Je ne veux pas aller trop vite. J'ai merdé... Et je ne veux pas que tu regrettes quoique ce soit.

Elle porte nos mains entremêlées contre son cœur.

— Il est à toi, me dit-elle.

Je la regarde faire et je l'écoute. Elle m'a tellement manqué.

— Est-ce qu'on peut faire l'amour maintenant ?

Je ne peux m'empêcher de rire en la voyant passer d'une attitude si douce à une attitude si coquine en une fraction de seconde.

— Maintenant oui.

Je fais glisser mes mains derrière elle et viens empoigner ses fesses avant que ses jambes ne se nouent autour de ma taille. Elle laisse échapper un petit cri de surprise que je fais disparaître en collant mes lèvres aux siennes.

Je plonge ma langue dans sa bouche avec avidité. Je veux la quadriller, millimètre après millimètre.

Retrouver le goût de sa peau, sentir à nouveau son parfum et profiter de sa douceur.

Je pensais ne plus jamais avoir l'occasion de le faire alors c'est comme si je vivais un rêve éveillé.

Elle se laisse aller sous mes caresses et gémit lorsque mes doigts viennent trouver son intimité.

Sa main est de nouveau plaquée contre mon érection, mais je veux me concentrer sur elle, à cent pour cent. Je veux qu'elle profite de cet instant en lui offrant du plaisir. Beaucoup de plaisir. Alors je viens saisir sa main et la joins à la seconde derrière son dos.

Elle me lance un sourire coquin qui fait réagir davantage mon sexe déjà franchement prêt à l'action.

Je sais qu'elle aime quand j'ai le dessus et que je me montre dominant alors je prends énormément de plaisir à jouer le jeu.

Nos corps entremêlés viennent s'écraser sur le lit avec fracas lorsque je finis par me prendre les pieds dans la couverture qu'elle vient de laisser tomber au sol.

Nous rions ensemble tandis qu'elle remonte plus haut sur le lit et s'allonge de tout son long.

Je crois n'avoir jamais eu autant envie d'elle de toute ma vie.

Je fais glisser mon t-shirt par-dessus mes épaules et fonds à nouveau sur elle. Mais cette fois-ci je fais glisser son sous-vêtement le long de ses cuisses.

Je la veux entièrement nue. Pour bien me faire à l'idée que tout ça est réel.

— Je veux que tu me fasses jouir, souffle-t-elle.

Je souris avant de nicher ma tête dans son cou.

— C'était bien mon intention.

Elle ferme les yeux lorsque ma langue caresse ses tétons, l'un après l'autre, et que mes doigts glissent à nouveau en direction de son intimité.

Je garde les miens grands ouverts pour profiter du spectacle.

Elle est déjà trempée de désir et je glisse aisément un doigt en elle tandis que je m'attaque à son clitoris. Je la sens se cambrer et bouger au rythme de mes assauts.

Ma main libre malaxe sa poitrine tandis qu'elle laisse échapper des gémissements de plaisir.

C'est fou comme ça m'avait manqué. Je pourrais passer la nuit entière à la faire jouir sans me lasser.

Je sais, à la façon dont sa respiration s'accélère, qu'elle est proche. Alors j'accélère le rythme et augmente la pression pour la faire basculer. Et il ne faut que quelques secondes supplémentaires pour que cela fonctionne.

Je sens son corps se tendre avant qu'elle ne pousse un long soupir de soulagement lorsque son orgasme se calme enfin.

Il a été obtenu en un temps record et je m'en satisfais. Mais je compte bien lui en offrir de nombreux autres au cours de cette nuit et des suivantes.

— Rapide, mais efficace.

Un sourire étire ses lèvres lorsqu'elle me le dit et je ne peux m'empêcher de sourire à mon tour.

— Tu m'as manqué.

Elle se love dans mes bras avec une infinie douceur.

— Tu m'as manqué toi aussi. Les fabuleux orgasmes que tu me donnes m'ont vraiment manqué eux aussi, ajoute-t-elle.

Je ne peux m'empêcher de sourire à mon tour.

— Combien tu en veux ?

— Combien je veux de quoi ?

— D'orgasmes. Combien tu en veux cette nuit ?

Elle fait mine de réfléchir.

— Je dirais trois. Minimum. Mais libre à toi de dépasser mes attentes. Après tout, tu as un tas de choses à te faire pardonner.

Elle rit une nouvelle fois. C'est fou comme c'est agréable à entendre. Le fait qu'elle le fasse en étant entièrement nue dans mes bras est un plus non négligeable.

— Ça me semble être un excellent programme. Et tu sais quoi ? On devrait s'y mettre dès maintenant pour ne pas perdre de temps.

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