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« Et Allah observe partaitement ce que vous faites. »

Une semaine s'est écoulée depuis ces événements

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Une semaine s'est écoulée depuis ces événements. Une semaine que Faris et moi sommes mariés.

Comment résumer cette semaine..?

Eh bien, j'ai vraiment l'impression de vivre seule. Faris est plus qu'absent, il n'est pratiquement jamais là.

Quand il est présent, c'est tard le soir, quand je suis censée « dormir », des fois je l'es croise dans l'appartement lorsque je me réveille pour prier Fajr comme à mon habitude.

La plupart du temps, il rentre discrètement, essayant de ne pas faire de bruit. Il ne me parle presque jamais et, à chaque occasion, il semble éviter tout contact.

Nos interactions sont très limitées à de brèves salutations, rien de plus.

Pendant la journée, je suis au travail, essayant de me plonger dans mes tâches pour échapper à la réalité oppressante de ma vie actuelle.

Les heures passées au travail sont devenues une échappatoire, un moyen de m'occuper l'esprit et de ne pas penser à la solitude qui m'attend à la maison.

Quand je rentre assez tard le soir, épuisée par la longue journée de travail, l'appartement sombre et silencieux m'accueille froidement.

Cet endroit ne ressemble toujours pas à un foyer. J'essaie de m'habituer à cet espace étranger, mais le manque de chaleur humaine le rend encore plus hostile.

Je fais le ménage par habitude, je cuisine un repas rapide, puis je lis le Coran et prie, espérant trouver un peu de paix dans ma foi. Pourtant, malgré tous mes efforts, le silence est lourd et pesant.

Le temps semble s'étirer interminablement, chaque heure après mon retour ressemblant à une éternité.

La solitude est oppressante, et je me demande sans cesse ce que Faris fait de ses journées.

Où va-t-il ? Pourquoi passe-t-il si peu de temps ici ?

Ces questions restent sans réponse, alimentant mon anxiété et mon sentiment d'isolement.

La nuit, lorsque je me couche, je ne peux m'empêcher de penser à cette situation absurde.

J'entends parfois Faris murmurer au téléphone dans l'autre pièce, des conversations à voix basse qui me laissent perplexe et inquiète.

Mais j'ai trop peur de l'affronter ou de poser des questions. La froideur et la distance entre nous sont devenues une barrière infranchissable.

Et malgré tout, je garde espoir. Je prie chaque jour pour que les choses s'améliorent, pour que ce mariage arrangé trouve un semblant de normalité, même si la réalité me semble sombre pour l'instant. Je m'accroche à ma foi, convaincue qu'Allah a un plan pour moi, même si je ne le comprends pas encore.





...





Aujourd'hui, j'ai décidé de prendre des heures supplémentaires, ce qui m'a amené à travailler tard ce soir. Il est maintenant 23 heures, et je viens enfin de terminer ma journée.

Alors que je franchis le seuil de la porte, une atmosphère lourde et oppressante m'accueille.

Faris se tient debout dans le salon, son regard froid et sa posture rigide trahissant son agacement.

Pour une fois qu'il est présent.

Faris — Tu rentres à cette heure là ! crache-t-il d'un ton cinglant, son visage déformé par la colère. Zebi, tu peux donc pas faire attention à l'heure ?

Je sens un frisson de peur me parcourir alors que je tente de garder mon calme.

J'avais des heures supplémentaires au travail, c'était imprévu.

Faris — Des heures supplémentaires ? Tu ne penses qu'à toi-même ! réplique-t-il avec mépris, sa voix montant en intensité. Tu te fous complètement de notre situation.

— Mais qu'elle situation Faris?! Tu n'est jamais là.

Faris — JE ramène l'argent ici. Je veux plus que tu travail!
Je fronce les sourcils.

— C'est une blague? Il en est ordre de questions Faris, j'ai galérer pour trouver ce boulot.

Faris — Je m'en fou, démissionne demain sinon c'est moi qui le fait.

Je déglutis difficilement, ses paroles venimeuses faisant mal plus que je ne voudrais l'admettre.

— Je fais de mon mieux pour nous soutenir financièrement, tenté-je de me défendre, mais ma voix tremble de peur et de frustration.

Faris — Ton 'meilleur' est pathétique, crache-t-il avec dédain, sa colère palpable dans chaque mot. Tu es faible, inutile. Je ne sais pas pourquoi je t'ai même épousée.

Les mots de Faris résonnent dans ma tête comme un coup de massue, mais je refuse de me laisser abattre. Je sens la colère bouillonner en moi, alimentée par la douleur de ses paroles cruelles.

— Tu crois que j'ai eu le choix moi ! je crie littéralement sur lui, mes mains serrées en poings. Tu crois que j'ai choisi cette vie de souffrance et de misère ?!

Sa réaction est immédiate et brutale. D'un geste brusque, il attrape mon bras et me tire vers lui avec une force déconcertante. Sa poigne est comme un étau autour de ma chair, me faisant vaciller sous l'effet de la douleur.

Faris — Ne me parle pas sur ce ton !rugit-il, son visage déformé par la rage. Tu vas regretter chaque mot que tu viens de dire.

La peur me saisit alors que je réalise l'étendue de sa violence. Mon corps tremble de terreur, mais je me force à lui tenir tête, à ne pas fléchir devant sa cruauté.

— Je ne te crains pas, je murmure avec autant de détermination que je peux rassembler, bien que mes genoux menacent de fléchir sous moi. Je ne te laisserai pas me briser.

Sa réponse est un rire froid et sans merci, rempli d'une menace implicite.

Faris — Tu n'as aucune idée de ce dont je suis capable, crache-t-il, ses yeux brillant d'une lueur sombre et dangereuse.

Je sens une boule de terreur se former dans ma gorge alors que je réalise l'ampleur de mon erreur. Dans les yeux de Faris, je vois le reflet de ma propre destruction, et je me maudis pour avoir osé le défier.

La dispute atteint son paroxysme, les mots blessants volant entre nous comme des lames aiguisées.

Je réalise avec tristesse que notre mariage est devenu un champ de bataille où l'amour et la compassion ont depuis longtemps ont jamais existé et a laissé place à la rancœur et à la méchanceté.

« Ya Allah apaise mes souffrances de cette dunya »



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Najla - Destinée à souffrir. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant