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« Ce qui t'est destinée, te reviendra »

« Ce qui t'est destinée, te reviendra »

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Point de vue, Najla


Les yeux de Saud brûlent d'une colère froide tandis qu'il se tient devant moi, les bras croisés. Khaled, quant à lui, affiche un sourire narquois, satisfait de la situation. Leur présence me terrifie, mais je refuse de montrer ma peur.

Saud — Alors, ma chère sœur, es-tu prête à faire ce que nous te demandons ? répète Saud, sa voix douce en apparence mais chargée de menace.

Je serre les dents, refusant de céder à leur pression.

— Jamais. Je ferai jamais ce que vous me demandez. Vous n'avez aucun droit de me traiter ainsi.

Khaled éclate de rire, un son glacial qui résonne dans l'entrepôt abandonné.

Khaled — T'es aussi têtue que nous le pensions. Mais tu apprendras, Najla. Tu apprendras qu'il vaut mieux ne pas nous défier.

Saud s'avance, son regard se durcissant.

Sauf — Et bien sûr, si tu refuses, nous te ferons regretter amèrement ta décision.

Avant que je ne puisse réagir, il lève la main et me frappe au visage. La douleur explose, et je vacille, tombant presque au sol. Les larmes me montent aux yeux, mais je refuse de les laisser couler. Je ne leur donnerai pas ce plaisir.

— Vous êtes des monstres, murmuré-je, ma voix tremblante de rage et de douleur.

Khaled secoue la tête, amusé.

Khaled — Non, Najla. On est seulement réalistes. Tu as choisi le mauvais camp, et maintenant tu en paies le prix.

Il s'approche de moi, me saisissant par le bras avec une force brutale. Je lutte pour me libérer, mais il me maintient fermement.

— Laisse-moi partir ! criai-je, paniquée.

Saud intervient, saisissant mon autre bras. Ensemble, ils me traînent vers une chaise métallique au centre de la pièce. Ils m'y attachent, serrant les liens jusqu'à ce que la douleur devienne insupportable.

— Vous ne pouvez pas faire ça, dis-je, la voix brisée par la peur et l'incrédulité. Faris viendra me chercher. Il vous arrêtera.

Khaled éclate de rire, un rire méprisant.

Khaled se tient devant moi, son regard rempli de mépris. Je suis attachée à une chaise, incapable de me libérer. Mon cœur s'emballe à ses paroles.

Khaled — Faris ? Ton cher mari est trop occupé à courir après d'autres femmes, Najla. Il ne viendra pas. Et même s'il le faisait, ce serait déjà trop tard. Crois-moi, pendant que tu es ici, il en profite pour s'amuser derrière ton dos, dit Khaled avec un sourire cruel.

Najla - Destinée à souffrir. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant