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« Tu resteras perdu jusqu'à que tu prie. »

Point de vue, Faris

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Point de vue, Faris


Ça fait maintenant cinq jours que je suis en Italie, occupé à régler des affaires importantes. Mais c'est pas seulement le business qui m'a conduit ici.

La raison principale de mon voyage était de rencontrer Zyad, mon ennemi numéro un, celui qui est derrière la mort de Soheil.

Ce soir, je rentre enfin chez moi. Pendant tout ce temps, mes pensées étaient tournées vers Najla, non pas par inquiétude mais parce que je savais que sa situation allait empirer avec mon absence.

Je dois lui expliquer les raisons de ce voyage, mais d'abord, je dois affronter Zyad.





...





La rencontre a lieu dans un vieil entrepôt abandonné. L'atmosphère est tendue, chaque bruit résonne comme un coup de tonnerre. Je m'avance, le regard fixé sur Zyad, assis nonchalamment sur une caisse.

Zyad — Faris, quel plaisir de te voir, lance-t-il avec un sourire sarcastique.

— Tu sais pourquoi je suis ici, répondis-je, mes poings se serrant involontairement.

Zyad — Ah, Soheil... Toujours à ressasser le passé, hein ? dit-il en se levant lentement.

— Ce n'est pas le passé pour moi. Soheil était innocent, et tu l'as tué, dis-je en avançant d'un pas.

Son sourire s'élargit, presque amusé.

Zyad — Les affaires sont les affaires, Faris. Tu devrais le savoir mieux que quiconque.

— Tu penses vraiment que j'vais laisser passer ça ? Tu penses que t'es intouchable ? répliquai-je, mon ton devenant plus menaçant.

Il haussa les épaules.

Zyad — Je ne suis pas intouchable, mais je suis prudent. Et toi, tu devrais l'être aussi. Je sais des choses, Faris. Par exemple, je sais que tu as une femme... Najla, c'est ça ? Un joli nom, d'ailleurs.

Mon cœur se serra, mais je ne laissai rien paraître.

— C'est pas ma femme. Mais si t'essaies de t'en prendre à elle et tu le regretteras.

Il rit doucement, un son glacial qui résonna dans l'entrepôt.

Zyad — Menaces, menaces... Tu crois vraiment que ça m'effraie ? Ta femme est en danger chaque minute où tu me poursuis. Fais attention, Faris. Ce serait dommage qu'il lui arrive quelque chose, murmura-t-il, son sourire s'élargissant.

Je fis un pas en avant, prêt à en découdre.

— Si tu oses même penser à lui faire du mal, je te retrouverai, et ce sera la fin pour toi, Zyad.

Najla - Destinée à souffrir. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant