🇸🇦الحب كالقمر، يتألق في الظلام وينير الطريق
« Allah n'impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité. » S2;V286
Une existence marquée par la douleur, une existence où la souffrance est sans cesse présente, et un amour empreint de tourmen...
« La femme est le meilleur trésor que l'homme peut avoir dans ses richesses.»
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Point de vue, Najla
La journée avait été particulièrement agréable. Youssef et moi avions décidé de partir en balade pour profiter du beau temps.
Ça me faisait du bien de sortir de la maison, de m'éloigner de l'atmosphère lourde qui pesait depuis l'arrivée d'Amine. Youssef, toujours de bonne humeur, essayait de me rassurer et de me changer les idées.
Youssef — Tu sais, Najla, Amine est vraiment un bon gars, disait-il pour la énième fois. Il faut juste lui donner une chance.
Je souris, bien que mes pensées soient ailleurs. La méfiance que je ressentais envers Amine ne s'estompait pas, peu importe combien j'essayais de rationaliser mes craintes.
En revenant vers la maison, le soleil commençait à descendre à l'horizon, projetant une lumière dorée sur le jardin.
Nous parlions de tout et de rien, profitant de la compagnie l'un de l'autre. Mais en arrivant à la porte, on s'arrête net.
Devant nous, se tenait un grand groupe d'hommes, tous vêtus de manière décontractée mais avec une aura indéniable de danger. Au milieu d'eux se trouvait Amine, souriant comme s'il venait de retrouver de vieux amis.
Mon cœur se serra. Une peur monta en moi, et instinctivement, je saisis le bras de Youssef.
— Amine ? demandai-je, ma voix tremblante. Que se passe-t-il ici ?
Il se tourna vers moi, toujours avec ce sourire trop large pour être sincère.
Amine — Ah, Najla ! Je ne m'attendais pas à ce que vous rentriez si tôt. Ces hommes sont des amis. Ils viennent m'aider pour... quelques affaires personnelles.
Je lançai un regard à Youssef, qui semblait aussi perplexe que moi.
— Des affaires personnelles ? répétai-je, essayant de garder mon calme. Pourquoi tu nous a pas prévenus?
Amine fit un geste désinvolte de la main.
Amine — Rien de grave, je t'assure. Juste quelques discussions entre amis. Rien qui ne devrait t'inquiéter.
Mon instinct me hurlait que quelque chose n'allait pas. Je prend mon téléphone et appelle Faris, espérant qu'il pourrait éclaircir la situation.
— Faris ? dis-je dès qu'il décrocha. Il y a un groupe d'hommes ici avec Amine. Il dit qu'ils sont ses amis, mais je trouve ça vraiment bizarre. Tu peux venir, s'il te plaît ?
Il y eut un court silence à l'autre bout du fil avant que Faris ne réponde, visiblement agacé.
Faris — Najla, tu exagères. Amine a le droit d'avoir des amis et de les inviter, je lui ai dis que j'étais d'accord. Il n'y a rien de suspect là-dedans.
