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« Tout est éphémère, même cette douleur »

Mon frère, celui qui était mon seul refuge dans cette famille tumultueuse, celui qui illuminait mes journées de rires et de complicité, celui qui partageait avec moi le chemin vers la mosquée, celui avec qui je priais fervemment

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Mon frère, celui qui était mon seul refuge dans cette famille tumultueuse, celui qui illuminait mes journées de rires et de complicité, celui qui partageait avec moi le chemin vers la mosquée, celui avec qui je priais fervemment.

Non c'était pas possible.. Je refusais d'y croire.

Fahad était entrain de me battre, de se défouler sur moi.

Le seul qui avait encore des valeurs et du respect pour moi au paravant pour moi pour ne pas faire ça.

Pourtant aujourd'hui, il l'a fait..

Mon frère avait pris le même chemin que Saud et Nasser, devenant violent et méprisable.

Dans ce monde chaotique, il semblait que définitivement j'avais tout perdu..


...


Lorsque qu'il avait finit, il a juste murmuré un « Smeh » puis il est partit et j'ai explosé en sanglots.

Pas lui...

J'ai essayé de me relever mais j'avais trop mal, il en a de la force ce batard.

Après avoir été blessée, je me suis précipitée dans la salle de bain pour tenter de me signer, puis je me suis enfermée dans ma chambre.
Les larmes coulaient sans fin tandis que je priais Allah, suppliant pour apaiser mes souffrances.

« Ya Allah, soulage ma douleur »
« Ya Allah, aide-moi, je t'en prie ».

Al Hamdoulilah j'ai quand même réussis à prier et invoquer Allah malgré ma douleur.
SubhanAllah lorsque j'ai incliné mon front vers le sol, toutes mes douleurs semblaient s'évanouir, ne serait-ce que pour un bref instant. Dans cet humble geste de prosternation, j'ai ressenti une paix profonde m'envahir.

C'est à ce moment-là que j'ai été rappelée à la présence constante d'Allah dans ma vie. Peu importe les épreuves que je traverse, je sais qu'Il est toujours à mes côtés, veillant sur moi et m'apportant réconfort et soutien inconditionnel.

Le lendemain je suis tout de même aller en cours malgré mon état, j'avais peur de la sanction de mon père si il apprenait que j'avais séché les cours.


...


Les semaines s'écoulaient, monotones et interminables, dans une vie devenant de plus en plus pesante.

Chaque soir, c'était un rituel douloureux soit les insultes et les coups de Fahad, soit la colère dévastatrice de mon père se déversaient sur moi.

Cette atmosphère toxique s'est installée comme une routine oppressante, s'enfonçant profondément dans mon quotidien. Au fil des mois, cette avalanche de violence émotionnelle et physique m'a progressivement vidée de toute énergie.

Chaque jour était une lutte pour rester à flot dans un océan de désespoir.

En ce vendredi soir, il était 18h27 et je venais d'arriver dans mon quartier après une longue journée de cours. L'été arrivais à grand pas, comme pour le Bac.

J'étais stressé à l'idée de passer le Bac mais In Shaa Allah je l'aurais. Je suis assez bonne à l'école, j'ai des notes correctes.

Je me tenais devant la porte de l'appartement, mon cœur battant d'anxiété. Une appréhension sourde m'envahissait à l'idée d'entrer, craignant de trouver tous les membres de ma famille réunis à l'intérieur. Un pressentiment lugubre me traversait l'esprit, comme si quelque chose de sombre et sinistre planait dans l'air.

Je pris une grande inspiration en murmurant Bismillah dans ma tête avant d'ouvrir la porte d'entrée.

Quand je suis entré dans hurlements d'hommes ce font entendre, je fronce les sourcils. C'est quoi ce bordel encore ?

Tous mes frères étaient réunis, accompagnés de leurs amis. Ils étaient assis en cercle, formant un groupe imposant d'au moins une dizaine de personnes. L'atmosphère pesante m'a saisie, et je me suis retrouvée submergée par un mélange de surprise et d'appréhension face à cette réunion inattendue.

Saud - Bouge Najla! Crie t-il lorsqu'il a remarqué que je l'es fixais tous.

Ils s'étaient tous retournés vers moi, j'étais terriblement gêné et incapable de supporter leur attention que j'ai pris la fuite précipitamment dans ma chambre.

Saud - Et fait nous à manger !

Et puis quoi encore ? Je soupire, j'ai déjà le bac à réviser et en plus il faut qu'il en rajoute comme toujours.

Je le déteste !

J'ai fais mes ablutions puis j'ai rattrapé mais prières avant d'aller finalement préparer à manger.

J'ai terriblement mal au niveau de mon bras droit donc forcément c'est assez compliqué pour cuisiner. D'autant plus quand ton idiot de « frère » râle parce que je prends trop de temps.

Alors que je coupais quelques légumes, je me suis accidentellement coupé.

Argg! Ralais-je.

J'allais me chercher un pansement quand j'entends un léger ricanement derrière moi, je me retourne aussi tôt.

Un des amis à mes frères se tenait devant moi, ce n'était pas la première fois que je le voyais. Je suppose que celui ci est un des fidèles amis de mes frères surtout de Saud et Nasser.

Je l'ai très rapidement observé, c'est un homme imposant, tant par son corps musclée que par sa présence physique. Son regard, intense et déterminé, semble avoir le pouvoir de capturer toute l'attention autour de lui.

Physiquement, sa peau basanée harmonise parfaitement avec la profondeur de ses yeux marron et la noirceur de ses cheveux courts.

Il incarne réellement le type d'homme séduisant, celui qui, par sa prestance et son apparence attire l'admiration et les regards envieux de nombreuses femmes.

Il me regarde avec insistance, il est vraiment étrange, que veut-il ?

? — Tu n'est pas très doué dit donc. Dit-il d'un air moqueur ce qui me fait froncer les sourcils.

— Si c'est pour me critiquer, tu peux partir rejoindre mes frères. Je l'entend ricaner face à ma réponse, il commence à me soûler.

? — On mange quoi? Attendez, il est sérieux?

— Tu verras maintenant tu peux partir. Il perdit son air amusé et s'approche de moi.

Je crois avoir signé mon arrêt de mort.

? — Tu prends un peu trop la confiance avec oim. Oublie pas qui je suis.

— Et qui est tu? J'avoue que je l'es peut être chercher..

? — Tu le découvrira bientôt. Il recule pour partir mais avant cela, il n'oublie pas de me dévisager de haut en bas.

Mais c'est qui ce mec sérieux? Pas étonnant qu'il soit pote avec mes frères. Il est vraiment étrange et mal élever.

Je pars de la cuisine pour me mettre un pansement puis je leur sers à manger à tous en évitant de croiser le regard de cet étrange homme de toute à l'heure.

Ayant pas faim je décide d'aller directement me coucher après avoir prier.

Pour une fois que je m'endors sans douleur physique..

Quelle journée....


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Najla - Destinée à souffrir. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant