🇸🇦الحب كالقمر، يتألق في الظلام وينير الطريق
« Allah n'impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité. » S2;V286
Une existence marquée par la douleur, une existence où la souffrance est sans cesse présente, et un amour empreint de tourmen...
« La femme est le meilleur trésor que l'homme peut avoir dans ses richesses.»
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Point de vue, Najla
Ça fait maintenant une semaine que nous sommes en Malaisie. Cette semaine a été marquée par les absences fréquentes de Faris et des garçons, pris par leurs affaires mystérieuses et souvent dangereuses.
Chaque journée se fond dans la suivante, rythmée par les heures d'attente et de solitude.
Ce matin-là, alors que je m'apprête à m'installer avec mon Coran pour une nouvelle journée de solitude, Youssef entre dans le salon, un sourire éclatant sur le visage.
Youssef — J'ai une idée, annonce-t-il joyeusement.
Je lève les yeux, intriguée par son enthousiasme.
— Quelle idée ? demandai-je, essayant de ne pas me faire de faux espoirs.
Youssef — On va tous à la plage aujourd'hui ! s'exclame-t-il.
Je reste silencieuse un moment, surprise par sa proposition. Faris et les garçons n'ont pas vraiment eu de temps libre depuis notre arrivée.
— Et Faris est d'accord avec ça ? demandai-je, sceptique.
Youssef fait une grimace amusée.
Yosusef — Pas encore, mais il le sera bientôt, dit-il avec une assurance enfantine.
Quelques minutes plus tard, Youssef entraîne Faris dans le salon. Zinedine et Jamal suivent, souriant devant l'enthousiasme de Youssef.
Youssef — Faris, on va à la plage aujourd'hui, décrète Youssef.
Faris lève les yeux au ciel, visiblement peu enclin à cette idée.
Farus — On a pas le temps pour ça, Youssef. T'sais qu'on a du travail, répond Faris d'une voix ferme.
Youssef ne se laisse pas démonter.
Youssef — Mais on a besoin de cette pause. Najla a besoin de sortir, de respirer. Et puis, ça nous fera du bien à tous, insiste-t-il.
— S'il te plaît. Murmurait-je.
Je regarde Faris, espérant qu'il cédera. À ma grande surprise, il me lance un regard et voit l'espoir dans mes yeux. Finalement, il soupire.
Faris — Très bien, dit-il, mais on ne traîne pas trop longtemps. On a des choses à faire.
Youssef — Ah! Quand c'est Najla qui demande, tout de suite c'est oui!
Faris — Ta gueule.
Youssef éclate de joie, comme un enfant qui vient de convaincre ses parents de l'emmener au parc.
