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Point de vue, extérieur

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Point de vue, extérieur.

À l'intérieur, Najla se tenait droite face à Zyad, essayant de masquer sa nervosité.

Najla — Alors, qu'est-ce que tu as à me dire? demanda-t-elle d'une voix ferme.

Zyad la regarda, ses yeux froids et calculateurs. Il fit un pas vers elle, réduisant la distance entre eux.

Zyad — Tu es encore plus belle de près, Najla, murmura-t-il, son ton se faisant mielleux et inquiétant. Faris a de la chance.

Najla fronça les sourcils, dégoûtée par ses avances.

Najla — Épargne-moi tes compliments, Zyad. Parle, ou je m'en vais.

Le sourire de Zyad s'élargit, et il tendit la main pour caresser sa joue. Najla recula instinctivement, mais il attrapa son poignet avec une rapidité effrayante.

Najla — Lâche-moi, Zyad, ordonna-t-elle, sa voix tremblant légèrement.

Zyad — Tu vois, Najla, j'ai toujours eu un faible pour les femmes fortes, dit-il en la tirant vers lui. C'est dommage que tu sois du côté de Faris. Tu aurais fait une alliée formidable.

Najla lutta pour se libérer de sa prise, son cœur battant la chamade. Elle savait que crier alerterait Faris, mais elle voulait essayer de tirer quelque chose de cette situation.

Najla — Qu'est-ce que tu veux, Zyad? Quelles informations tu a? demanda-t-elle, essayant de garder son calme.

Zyad laissa échapper un rire sinistre.

Zyad — T'es vraiment naïve, Najla. Tu penses que je vais te donner ce que tu veux juste parce que tu es jolie?

Il resserra sa prise sur son poignet, et Najla sentit la douleur monter. Elle essaya de garder son calme, mais la peur commençait à l'envahir.

Zyad — Tu sais pas avec qui tu joues, Najla, continua Zyad. Faris peut pas te protéger de tout. Un jour, tu comprendras ce que c'est que de vivre dans la peur constante.

Najla se mordit la lèvre, retenant ses larmes. Elle savait que crier était la seule option, mais elle voulait encore essayer de comprendre ce que Zyad savait.

Najla — Dis-moi ce que tu sais, Zyad, et peut-être que je pourrai t'aider, tenta-t-elle une dernière fois.

Zyad secoua la tête, un sourire méprisant sur les lèvres.

Zyad — Tu comprends toujours pas, n'est-ce pas? Je parlerai pas. Pas à toi, et certainement pas à Faris.

Soudain, Najla sentit une douleur vive dans son poignet. Zyad avait serré encore plus fort, laissant des marques rouges sur sa peau. Elle ne pouvait plus supporter la douleur et la peur.

Najla - Destinée à souffrir. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant