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Part

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Part.2


Plus tard dans la soirée, l'air se rafraîchit doucement alors que l'heure de la prière d'Isha approchait. Le calme s'installe dans la maison après une journée bien remplie. J'avais déjà effectué mes ablutions, me préparant à cette dernière prière de la journée.

Assise sur le lit, un livre entre les mains, je laissais mes pensées vagabonder, savourant ce moment de tranquillité. Faris n'était pas là, probablement encore en train de discuter ou de jouer avec les garçons dans une autre pièce.

Je ferme mon livre avec un soupir, laissant la sérénité du moment m'envelopper. Me levant doucement, je quitte le lit pour enfiler ma tenue de prière, un jilbeb blanc qui me couvrait de la tête aux pieds, symbolisant la pureté et le recueillement.

Une fois vêtue, j'installe deux tapis de prière un derrière l'autre sur le sol. Même si je suis pas certaine que Faris reviendrait à temps pour prier avec moi, je préfère tout de même préparer un espace pour lui, dans l'éventualité où il déciderait de se joindre à moi.

Je m'assis sur l'un des tapis, jetant de temps à autre un coup d'œil à la porte, espérant voir Faris entrer. Les minutes passent, et l'heure de la prière se rapproche inexorablement.

Finalement, quand l'appel à la prière retentit, je compris qu'il ne viendrait peut-être pas. Je me concentre alors sur mon intention et commence la prière seule, récitant les paroles sacrées avec une dévotion renouvelée, ressentant à chaque mot une paix profonde qui apaisait mon esprit.

Une fois ma prière achevée, je reste un moment à genoux sur le tapis, savourant cette connexion avec le divin. C'est à ce moment-là que j'entends la porte s'ouvrir doucement.

Faris entre dans la chambre, son visage marqué par la fatigue mais aussi par quelque chose d'autre, une sorte de calme intérieur que je n'avais pas souvent l'occasion de voir chez lui.

Faris — Tu m'as pas attendu pour prier ? demanda-t-il en remarquant les tapis et ma tenue de prière.

Je le regardai, légèrement surprise par le ton de sa voix.

— J'aurais dû ? répondis-je, un peu hésitante.

Il hocha la tête, un léger sourire se dessinant sur ses lèvres.

Faris — Ouais, j'avais pas vu l'heure, confia-t-il simplement.

— J'allais pas retarder ma prière parce que tu n'étais pas là, Faris.

Faris — C'est la réponse que j'attendais. Il fait un léger sourire.

Une chaleur douce se répandit dans ma poitrine à ses mots. Il y avait dans sa demande une tendresse inattendue, une volonté de partager ce moment avec moi.

Najla - Destinée à souffrir. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant