« Je trouve ça beau quand Allah te sauve de quelque chose dont tu voulais tellement. Et Il sait le mieux. »
Point de vue, Najla.Ce matin, Youssef a décidé de me faire sortir un peu. Il m'a proposé d'aller manger au kebab du coin, un de nos petits rituels. Je choisis une tenue confortable et mon voile, essayant de me préparer à une journée un peu plus légère.
Quand nous arrivons au kebab, l'odeur familière des épices et de la viande grillée envahit mes sens, apportant un petit réconfort.
Nous nous asseyons à notre table habituelle, et comme toujours, je commande très peu à manger. Mon appétit a diminué ces derniers temps, et Youssef le sait bien.
Youssef — T'es sûre que tu veux rien d'autre ? demande-t-il avec un sourire. Allez, un petit truc en plus, ça te ferait du bien.
— Non, c'est bon, Youssef. J'ai juste pas trop faim, répondis-je, essayant de ne pas paraître ingrate.
Nous commençons notre repas en discutant de tout et de rien, appréciant la compagnie de l'autre. Cependant, au milieu de notre conversation, le téléphone de Youssef se met à sonner. Il regarde l'écran et fronce les sourcils avant de répondre.
Youssef se lève légèrement de sa chaise pour s'éloigner un peu avant de répondre à son téléphone.
Youssef — Ouais, allô ? dit-il, avec un ton détendu.
Je le regarde s'éloigner légèrement, profitant de ce moment pour observer le petit restaurant. L'odeur des épices et de la viande grillée emplit l'air, et quelques familles et amis discutent joyeusement autour de leurs tables. Je joue distraitement avec ma fourchette, réfléchissant à la conversation précédente.
Youssef — J'suis au kebab, là, reprend Youssef, jetant un coup d'œil vers moi. Ouais. Non, c'est bon. Non, je suis avec Najla.
Sa voix devient plus basse, rendant difficile d'entendre le reste de la conversation. Je me demande de quoi il parle et avec qui. Probablement quelqu'un de la famille ou un ami proche.
Je continue de regarder autour de moi, essayant de ne pas me sentir trop mal à l'aise d'être seule à la table. Youssef revient finalement, un sourire un peu tendu sur le visage.
Je continue de picorer mon assiette, essayant de ne pas prêter attention à l'appel.
— C'était qui ? demandai-je, curieuse mais aussi un peu inquiète.
Youssef — C'était Faris, annonce-t-il en s'asseyant à nouveau.
Mon cœur rate un battement à la mention de son nom. Un mélange de colère et de peur monte en moi.
— Qu'est-ce qu'il voulait ? demandai-je, essayant de garder ma voix calme.
Youssef — Il arrive, répond Youssef simplement.
VOUS LISEZ
Najla - Destinée à souffrir.
Romance🇸🇦الحب كالقمر، يتألق في الظلام وينير الطريق « Allah n'impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité. » S2;V286 Une existence marquée par la douleur, une existence où la souffrance est sans cesse présente, et un amour empreint de tourmen...