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« Une prière peut suffire à effacer mille douleurs. »

Point de vue, Najla

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Point de vue, Najla

La journée est lourde, chaque pas que je fais semble peser une tonne. Je me dirige vers la villa, la maison que j'ai partagée avec Faris.

J'ai besoin de récupérer quelques affaires, des vêtements, des documents importants. J'espère ne pas croiser Faris. Je suis clairement pas prête pour une autre confrontation, j'ai pas la force.

J'ai enduré énormément de choses venant de Faris. J'ai supporté ses actions et son comportement, ainsi que toutes les conséquences de ses affaires. J'ai "accepté" tout cela sans jamais vraiment penser à moi-même, sans considérer l'impact que cela avait sur ma propre vie et mon bien-être. C'était comme si je m'étais résignée à vivre dans son ombre, à supporter ses trahisons et ses mensonges sans broncher.

Chaque coup, chaque parole blessante, chaque trahison s'accumulait, me pesait de plus en plus lourdement. J'avais l'impression de suffoquer sous le poids de ses actions, de me perdre un peu plus chaque jour dans ce tourbillon de douleur et de déception.

Pourtant, je continuais à avancer, à faire semblant que tout allait bien, à sourire malgré les larmes qui menaçaient de couler à chaque instant.

Je me suis souvent demandé pourquoi je restais, pourquoi j'acceptais de souffrir ainsi. Était-ce par amour, par peur, ou simplement par habitude ? Peut-être un peu de tout cela. Mais aujourd'hui, en regardant en arrière, je réalise que j'ai laissé Faris prendre le contrôle de ma vie, de mon bonheur.

J'ai permis à sa toxicité de s'infiltrer dans chaque aspect de mon existence, jusqu'à ce que je ne me reconnaisse plus.

Mais maintenant, je sais que je mérite mieux. Je mérite d'être aimée, respectée et protégée. Je mérite de vivre une vie sans douleur inutile, sans trahison constante. Il est temps pour moi de penser à moi, de me reconstruire et de retrouver la personne que j'étais avant que tout cela ne commence.

Quand j'arrive devant la porte, je prends une profonde inspiration avant d'entrer. La maison semble étrangement calme, presque vide. Je me dirige rapidement vers notre chambre, priant silencieusement pour que Faris ne soit pas là.

Alors que je fouille dans l'armoire, j'entends des pas derrière moi. Mon cœur se serre. C'est lui.

Faris — Najla, dit-il, sa voix pleine de surprise et d'une pointe de regret. Tu fou quoi ici?

Je me retourne, essayant de cacher ma nervosité.

— Je suis juste venue récupérer quelques affaires, Faris. Je voulais pas te déranger.

Il croise les bras, son regard perçant.

Faris — Et tu pensais que tu pouvais entrer ici sans qu'on ait besoin de parler ?

Najla - Destinée à souffrir. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant