🇸🇦الحب كالقمر، يتألق في الظلام وينير الطريق
« Allah n'impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité. » S2;V286
Une existence marquée par la douleur, une existence où la souffrance est sans cesse présente, et un amour empreint de tourmen...
« Certaines situations vous brisent le cœur mais corrigent votre vision. »
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Point de vue, Faris
Les jours passent, et la tension ne fait que monter. Avec les nouvelles menaces de Zyad et les affaires à gérer, il est devenu évident que rester ici n'est pas une option. Une grosse transaction doit avoir lieu en Malaisie, et je peux pas me permettre de laisser Najla derrière.
Ce matin-là, je me réveille avant l'aube, l'esprit encombré par les préparatifs du départ.
Najla dort encore dans sa chambre, son visage paisible dans l'obscurité. Je me tourne doucement vers elle, hésitant à la réveiller.
— Najla, murmurai-je en caressant doucement son épaule.
Elle ouvre les yeux, encore à moitié endormie.
Najla — Qu'est-ce qu'il se passe ? demande-t-elle d'une voix ensommeillée.
— Prépare-toi, on doit partir.
Elle se redresse immédiatement, l'inquiétude se peignant sur ses traits.
Najla — Partir ? Où ça ?
— En Malaisie. J'ai des affaires à régler là-bas, et je peux pas te laisser ici. C'est trop dangereux.
Elle hoche la tête, comprenant la gravité de la situation sans poser plus de questions.
Nous nous préparons rapidement, rassemblant nos affaires essentielles. Pendant ce temps, Zinedine, Jamal et Youssef arrivent, chacun portant une expression grave.
Zinedine — Prêts pour le grand départ ? demande Zinedine en posant sa main sur mon épaule.
— Prêts, répondai-je, serrant brièvement sa main avant de la relâcher.
Nous nous dirigeons vers les voitures, chargés de bagages. Najla reste silencieuse à mes côtés, son visage fermé mais déterminé.
Je sais qu'elle appréhende ce voyage autant que moi et même qu'elle a peur, mais elle ne montre rien.
Une fois dans le jet privé, l'atmosphère est lourde de non-dits. Les moteurs ronronnent doucement alors qu'on prennent place. Je m'assure que Najla est confortablement installée avant de m'asseoir à côté d'elle.
— Ça va aller, lui dis-je doucement. Je serai là tout le temps.
Elle me regarde, un mélange de gratitude et de peur dans les yeux.
Najla — Merci, murmure-t-elle.
Le vol est long et silencieux, chacun perdu dans ses pensées. Je jette un coup d'œil à mes hommes, Zinedine, Jamal et Youssef, qui discutent à voix basse de la mission à venir. On sait tous que ce voyage en Malaisie est risqué, mais on a pas le choix.