🇸🇦الحب كالقمر، يتألق في الظلام وينير الطريق
« Allah n'impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité. » S2;V286
Une existence marquée par la douleur, une existence où la souffrance est sans cesse présente, et un amour empreint de tourmen...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Point de vue, Najla.
La soirée était empreinte de douceur, de moments simples mais significatifs. Après le dîner, on a marché sur la plage avec Faris.
J'entendais le doux bruit des vagues qui s'écrasaient doucement contre le rivage, mêlé au rire des quelques passants et au cri lointain des mouettes. La lune brillait au-dessus de nous, se reflétant dans l'eau calme, et une brise légère caressait nos visages.
Chaque pas que nous faisions côte à côte semblait chargé d'un nouveau sens, d'une nouvelle gravité. Faris avait toujours été difficile à lire, avec son humour souvent sarcastique et son air impassible.
Mais ce soir, quelque chose était différent. Il avait un regard tendre, presque vulnérable, et cela me faisait frissonner. Je me demandais s'il ressentait la même chose que moi — ce tiraillement entre la nervosité et l'anticipation.
Après quelques minutes de silence confortable, je me suis arrêtée. Je le regarde un moment, observant ses traits détendus, la lumière de la lune adoucissant les lignes de son visage.
Sans vraiment réfléchir, je prends sa main dans la mienne, entrelaçant nos doigts. C'était un geste simple, mais il signifie tellement. Il baisse les yeux vers nos mains jointes, puis ses yeux rencontrent les miens.
Faris — Tu te sens bien ? demanda-t-il doucement, sa voix rauque trahissant une légère inquiétude.
Je hochai la tête.
— Avec toi, oui. Ma voix n'était qu'un souffle, presque emporté par le vent.
Nous continuons de marcher un peu plus loin, puis sommes finalement arrivés devant la maison. Je sens encore cette tension douce entre nous, cette attente non dite.
Je m'arrête sur le pas de la porte, mon cœur battant à tout rompre dans ma poitrine.
— Merci pour ce soir, Faris, dis-je en le regardant droit dans les yeux. C'était... spécial.
Il sourit légèrement, un sourire qui éclairait ses yeux.
Faris — Tout pour toi, Nuri.
Sans réfléchir, mais avec un besoin pressant que je ne pouvais plus ignorer, je me suis penchée vers lui et j'ai posé mes lèvres sur les siennes.
Ce baiser était différent de tous les autres. Il n'y avait aucune hésitation, aucun doute. C'était comme si toutes les émotions enfouies depuis si longtemps se déversaient à travers ce simple contact.
Faris ne se retira pas. Au contraire, je sens ses mains glisser sur mes hanches, m'attirant doucement contre lui. Le baiser s'intensifie, devenant plus profond, plus passionné.
Son souffle chaud se mêle au mien, et je sens mon corps s'enflammer de désir et d'envie. Chaque fibre de mon être était vivante, électrique, comme si j'avais attendu ce moment depuis toujours. Ma tête tourne légèrement, et je sais plus si c'était dû au manque d'air ou à l'euphorie.