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La journée d'hier avec Faris m'a redonné un souffle de bonheur, comme une bouffée d'air frais dans un quotidien devenu pesant depuis quelque temps

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La journée d'hier avec Faris m'a redonné un souffle de bonheur, comme une bouffée d'air frais dans un quotidien devenu pesant depuis quelque temps. Je ne m'attendais pas à un tel effort de sa part, mais dès le matin, il a tenu sa promesse de prendre soin de moi, comme si chaque geste était une manière de se faire pardonner pour son absence.

Quand je me suis réveillée, il était déjà debout, silencieusement occupé à me préparer un petit déjeuner au lit. Il avait disposé avec soin des fruits frais, des toasts, et mon café préféré encore fumant. Juste en voyant le plateau, une chaleur douce a envahi mon cœur. Ce n'était pas seulement de la nourriture, mais un peu de son amour, de sa présence, offert comme un baume à nos jours de distance.

Ça peut paraître simple, mais ce geste-là, cette attention-là, a suffi à faire battre mon cœur plus fort. C'était comme s'il m'avait offert quelque chose de plus précieux que n'importe quel objet matériel. Je ne suis pas du genre à vouloir des cadeaux coûteux, des sacs de luxe ou des bijoux — ça n'a jamais été ce que j'attendais de lui, et il le sait.

Ce dont j'ai besoin, ce qui me touche vraiment, ce sont ces petites attentions, ces moments volés où je sens qu'il pense à moi, même dans la simplicité de la vie de tous les jours.

Plus tard, il a voulu m'emmener dîner dans un restaurant chic pour finir cette journée ensemble en beauté. Mais, honnêtement, je n'ai pas eu envie de sortir. Tout ce que je voulais, c'était prolonger cette bulle d'intimité, rester rien que tous les deux, à la maison, là où tout est à nous, loin du regard des autres.

Ce que je voulais, c'était partager un moment tranquille, un peu comme un retour aux débuts, où rien ni personne ne nous distrait. Alors j'ai gentiment décliné sa proposition, en suggérant qu'on se prépare plutôt un petit dîner maison et qu'on se blottisse ensemble devant un bon film.

Et je crois que j'ai bien fait. Notre soirée s'est déroulée de manière simple, mais tellement authentique. Je nous ai préparé un petit plat, rien d'extravagant, mais tout en y mettant mon cœur. Il m'a aidée, me lançant des petites plaisanteries pendant que je coupais les légumes, ses mains se posant parfois sur mes épaules ou sur ma taille. On riait comme avant, entre deux moments de silence, un silence plein de complicité. Rien que nous deux, dans notre monde.

Quand le dîner était prêt, on s'est installé dans le salon, assis côte à côte, devant un film que l'on avait choisi ensemble. En vérité, je ne me souviens même plus de ce qu'on a regardé, trop absorbée par sa présence, par ce bonheur tout simple de sentir son épaule contre la mienne, de l'entendre rire doucement, de sentir sa main qui se glissait parfois pour prendre la mienne. On a discuté, on a ri, et on a savouré ce moment de répit sans attendre plus.

À chaque sourire échangé, chaque regard, j'avais l'impression de retrouver une partie de ce que l'on avait un peu perdu avec le temps et les soucis. C'était comme si, pour quelques heures, le reste du monde n'existait plus, et tout ce qui importait, c'était nous, ensemble, dans cette simplicité qui rend l'amour si doux et si précieux.








Najla - Destinée à souffrir. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant