🇸🇦الحب كالقمر، يتألق في الظلام وينير الطريق
« Allah n'impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité. » S2;V286
Une existence marquée par la douleur, une existence où la souffrance est sans cesse présente, et un amour empreint de tourmen...
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Point de vue, externe.
Dans l'entrepôt sombre, une tension sourde flotte encore dans l'air, les échos de la confrontation résonnant dans les esprits de ceux qui se trouvent là. Faris, debout au milieu de la pièce, scrute les visages de ses amis venus en renfort, le regard rivé sur Najla, qui semble encore sous le choc de tout ce qu'elle vient de vivre. Il s'approche d'elle avec une douceur qu'il peine à retrouver dans cette ambiance de violence, et, d'un geste ferme mais protecteur, il lui prend le bras.
Les garçons s'exécutent sans hésiter. Ils la guident hors de la pièce, lui murmurant des mots apaisants, des promesses rassurantes, mais Najla ne cesse de jeter des regards inquiets vers Faris, une inquiétude dévorante dans les yeux. Elle sait que ce qui va se passer ici n'aura rien d'une réconciliation pacifique. Faris, lui, attend que la porte se referme derrière eux, et tourne alors son regard vers Zyad, prêt à affronter celui qui a osé toucher la femme qu'il aime.
Un silence pesant s'étire entre Faris et Zyad, comme si le temps lui-même retenait son souffle. Les deux hommes se jaugent, leurs regards s'affrontant dans une tension palpable. Dans les yeux de Zyad, une lueur de provocation brille, et un sourire narquois se dessine sur ses lèvres, rendant la situation encore plus insupportable pour Faris.
— Alors, Faris, tu crois vraiment pouvoir tout régler à coups de poing ? lance Zyad d'un ton moqueur, ses mots tranchant l'air avec une arrogance insupportable.
Faris, les poings serrés, lui répond d'une voix grave, presque tremblante sous le poids de la colère qu'il contient difficilement :
— Tu as dépassé des limites que personne n'aurait dû franchir, Zyad. Tu pensais vraiment pouvoir t'en sortir sans conséquences ?
Les mots fusent entre eux, emplis de reproches amers, de colères enfouies et de blessures jamais cicatrisées. Ils se renvoient des vérités dures comme des lames, chaque phrase pesant lourd de menaces et de ressentiments accumulés. Mais très vite, les mots ne suffisent plus. La tension éclate en un affrontement physique, libérant toute la rage contenue dans un déferlement de violence.
Le combat qui s'engage est brut, intense. Les coups pleuvent sans pitié, résonnant dans la pièce vide où l'écho amplifie chaque impact. Faris, enragé, est emporté par une détermination implacable. Il n'agit pas seulement par vengeance ; il est mû par un besoin viscéral de protéger ceux qu'il aime et de mettre un terme à cette menace qui a empoisonné leurs vies. Zyad tente de riposter, mais Faris, porté par sa colère et sa volonté inébranlable, finit par prendre le dessus.
Dans un dernier geste, comme dans un mouvement irréversible, Faris assène le coup final. Il voit Zyad s'effondrer sous ses yeux, son corps inerte s'abandonnant au silence. Un silence pesant, presque irréel, retombe dans la pièce, enveloppant Faris dans un moment de calme sinistre. Haletant, il se tient là, le souffle court, ses mains encore tachées de sang, l'arme qu'il n'a pas lâchée toujours serrée dans sa poigne.