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Le lendemain matin, je me réveillai seule dans le lit. Le soleil perçait à travers les rideaux, illuminant doucement la chambre. En me redressant, je vis Juliama, déjà debout et habillée en uniforme de policière. Elle était en train de mettre la touche finale à sa ceinture d'équipement.

—Juliama, qu'est-ce que tu fais ? demandai-je, encore un peu endormie mais surtout surprise.

Elle se tourna vers moi, un sourire rassurant sur le visage.

J—Je dois aller au commissariat pour quelques heures, répondit-elle calmement. Il y a des formalités à régler suite à mon absence et quelques dossiers urgents à traiter. Mais ne t'inquiète pas, je ne serai pas longue.

Je fronçai les sourcils, inquiète de la voir reprendre si rapidement.

—Mais tu viens à peine de sortir de l'hôpital, protestai-je. Tu devrais te reposer.

Juliama s'approcha du lit et s'assit à côté de moi, prenant ma main dans la sienne.

J—Je sais, Isadora, dit-elle doucement. Mais je me sens bien, vraiment. Et je ne veux pas laisser les choses s'accumuler. Promis, je ne forcerai pas.

Je la regardai dans les yeux, cherchant des signes de fatigue ou de douleur, mais tout ce que je voyais, c'était sa détermination habituelle.

—D'accord, soupirai-je finalement. Mais promets-moi de faire attention à toi. Si tu te sens mal, tu rentres immédiatement, compris ?

J—Promis, répondit-elle avec un sourire tendre. Je reviendrai rapidement.

Juliama se pencha pour m'embrasser sur le front avant de se lever. Elle me regarda une dernière fois avec un sourire tendre avant de quitter l'appartement. La porte se referma doucement derrière elle, et je me retrouvai seule dans la chambre, les pensées tourbillonnant dans ma tête.

Quelques instants plus tard, mon téléphone vibra sur la table de nuit. Je le pris et regardai l'écran. Un appel entrant d'un numéro inconnu. Intriguée, je décrochai.

—Allô ? dis-je.

M—Isadora, c'est Mikaël, répondit-il d'une voix chaleureuse. Je voulais te parler de quelque chose d'important.

—Qu'est-ce qu'il y'a ? Tu me fais peur.

M—Rien de grave. Je suppose que Juliama ne t'a probablement pas dit que c'était son anniversaire aujourd'hui.

Je restai silencieuse un moment, surprise par cette révélation.

—Son anniversaire ? répétai-je, essayant de cacher ma surprise. Non, elle ne m'en a pas parlé.

M—Je m'en doutais, continua Mikaël. Elle n'aime pas trop faire un grand cas de son anniversaire. Mais je pensais que tu voudrais le savoir.

Un sourire se dessina sur mes lèvres à l'idée de lui préparer quelque chose de spécial.

—Merci de m'avoir prévenue, Mikaël. Je vais voir ce que je peux faire.

M—De rien, Isadora. Si tu as besoin de quoi que ce soit, fais-le-moi savoir. Passe une bonne journée et prends soin de Juliama.

Je raccrochai, déjà en train de réfléchir à ce que je pouvais organiser pour célébrer l'anniversaire de Juliama. Malgré les circonstances, je voulais qu'elle passe une journée mémorable.

Alors ni une ni deux, je pris les clés et sortis de l'appartement, mon esprit bouillonnant d'idées. En descendant les escaliers, je passai en revue mentalement ce dont j'avais besoin : des décorations et peut-être quelques fleurs. La journée était ensoleillée, un contraste agréable avec la pluie de la veille. Le quartier semblait plus vivant que d'habitude, les gens allant et venant, chacun occupé à ses affaires.

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