Let Me Help You

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Je souris, étonnée.

—Tu en as fait tout un plat pour notre différence d'âge.

Juliama rit doucement, ses yeux pétillant de malice.

J—Eh bien, ce n'est pas tous les jours que l'on tombe amoureuse de quelqu'un de plus jeune.

Je haussai un sourcil, amusée.

—Ah oui ? Et combien de fois ça t'est arrivé ?

Elle secoua la tête en souriant, me tirant doucement plus près d'elle.

J—Juste une fois, et ça suffit amplement.

Je me blottis contre elle, savourant la chaleur de son étreinte.

—Tu sais, peu importe l'âge. Ce qui compte, c'est ce qu'on ressent, dis-je en levant les yeux pour croiser son regard.

Elle acquiesça, son sourire s'adoucissant.

J—Tu as raison. Et ce que je ressens pour toi est plus fort que tout le reste.

—Eh bien, madame la vieille, tu as l'air en pleine forme pour tes vingt-huit ans !

Elle éclata de rire, secouant la tête.

J—Vieille, hein ? Fais attention, jeune fille, je pourrais te montrer que l'âge apporte aussi de l'expérience.

Je levai les mains en signe de reddition, un sourire taquin sur les lèvres.

—Oh, je n'en doute pas une seconde ! Mais sérieusement, tu n'as pas l'air d'avoir un jour de plus que vingt-cinq.

Juliama me tira doucement contre elle, ses yeux brillants de malice et de tendresse.

—Flatteuse. Mais, honnêtement, j'aime chaque année que j'ai vécue, surtout parce qu'elles m'ont amenée à toi.

Je rougis légèrement, touchée par ses mots.

J—Maintenant, dis-moi, où est mon gâteau d'anniversaire ? demanda-t-elle soudainement, changeant de sujet avec un sourire joueur.

Je fis semblant d'être surprise, puis pris un ton mystérieux.

—Ah, le gâteau... Ferme les yeux, ordonnai-je doucement.

Elle obéit sans hésiter, ses paupières se fermant lentement. Je pris sa main et la guidai doucement vers le canapé, la faisant s'asseoir avec précaution. Une fois qu'elle était confortablement installée, je montai sur ses genoux, m'installant délicatement sur elle.

—Garde les yeux fermés, lui murmurai-je à l'oreille, sentant son souffle chaud contre ma peau.

Je me penchai légèrement en avant, mes bras entourant doucement son cou. Ses mains trouvèrent naturellement leur place sur ma taille, la chaleur de son toucher me faisant frissonner. Je pris une profonde inspiration, savourant ce moment d'intimité.

—Tu veux savoir où est ton gâteau ? chuchotai-je, mes lèvres effleurant son oreille. C'est moi.

Elle ouvrit les yeux, surprise et amusée. Son regard s'adoucit en rencontrant le mien, et un sourire tendre se dessina sur ses lèvres.

J—Vraiment ? murmura-t-elle en me fixant, ses mains se resserrant légèrement autour de ma taille.

Je hochai la tête, un sourire taquin aux lèvres.

—Oui, vraiment.

Elle sentit une vague de désir monter en elle, et ses yeux se firent plus intenses. Elle me fixa, ses mains sur ma taille se faisant plus fermes, comme si elle essayait de se contenir.