5. Débat.

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"Bonjour Monsieur le Premier Ministre."

"Bonjour à tous" répondit Gabriel, un sourire charmeur illuminant son visage.

"Bonjour Monsieur Bardella" enchaîna la présentatrice.

"Bonjour, » répondit Jordan, un sourire en coin étirant ses lèvres. Il continua, fixant Gabriel : « Bonjour, Monsieur Attal, bonjour à tous."

Un frisson d'adrénaline traversa Gabriel en entendant son nom prononcé par son adversaire. Il rendit à Jordan un sourire plus large, plus franc.

La journaliste reprit la parole :

« Ce soir, ce sont deux visions, deux programmes de l'Europe qui vont s'affronter. Une question : faut-il plus ou moins d'Europe ? »

Le tirage au sort avait désigné Jordan pour commencer. Il prit une profonde inspiration, gonflant son torse dans sa chemise ajustée. Se redressant sur sa chaise, il fixa Gabriel, ses yeux pétillants d'un mélange de fierté et de défi, qui le surprenaient un peu. Puis, avec assurance, il entama son discours d'introduction. Gabriel suivait chaque mouvement de son adversaire, ses yeux ancrés dans les siens, secouant parfois la tête pour afficher son désaccord. L'impatience grandissait en lui, l'adrénaline bousculant ses sens.

Jordan commença à énoncer ses idées, sa voix résonnant avec détermination dans le studio :

« ... et c'est avec respect pour les deux visions que nous représentons ce soir que j'aimerais aborder la nécessité d'un débat respectueux et constructif. Nos programmes, bien que différents, méritent d'être examinés avec attention... »

Chaque mot de Jordan semblait raviver la flamme du défi dans les yeux de Gabriel. La tension montait, l'atmosphère se chargeant d'électricité. Le Premier Ministre savait que son moment viendrait bientôt, et il se préparait à saisir l'opportunité de marquer son territoire avec éclat.

Rapidement, ce fut le tour du Premier Ministre de prendre la parole. Avec une assurance maîtrisée, Gabriel récita son discours d'introduction qu'il avait appris par cœur. La présentatrice lança rapidement les premières questions, notamment sur l'économie et la place de l'Europe. Le champ de bataille était ouvert, chaque argument devenant une épée dans les mains de ces soldats modernes, se croisant, se bousculant, s'affrontant sans relâche.

La tension dans la pièce était palpable. Gabriel ne pouvait ignorer le sourire arrogant de Jordan, ses yeux sombres ne le quittant jamais du regard. Loin de se laisser perturber, Gabriel sentait son sang bouillonner, chaque fibre de son être prête à répondre à chaque intervention de son adversaire.

Les deux hommes échangeaient des coups verbaux avec une rapidité et une précision dignes des plus grands duels. Gabriel, nourri par l'énergie de la confrontation, rétorquait avec force, ses arguments affûtés comme des rasoirs. Jordan, imperturbable, maintenait son sourire provocateur, répondant avec une aisance calculée.

Chaque échange renforçait la tension, les spectateurs captivés par cette danse intellectuelle. Gabriel, galvanisé par la confrontation, sentait une confiance inexplicable l'envahir. Il savourait chaque moment, chaque réplique, se délectant de l'intensité du débat. Son esprit et son corps étaient en harmonie, prêts à poursuivre cette joute jusqu'à la victoire.

Alors que Jordan poursuivait son argumentaire avec une confiance inébranlable, Gabriel attendait son moment, son corps entier vibrant d'adrénaline. Il n'hésita pas à couper Jordan, le défiant avec une vigueur renouvelée. Les mots fusaient, tranchants comme des lames, chaque réplique marquant des points dans ce duel verbal intense :

"Mais, Monsieur Bardella, votre politique, c'est un Banco ! Vous faites de belles promesses, mais quand on gratte, il n'y a rien derrière !" lança Gabriel, arborant un large sourire insolent, et, sans qu'il ne le contrôle réellement, assez provocateur.

[Bardella x Attal] À leur propre jeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant