12. Jealousy, jealousy

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Bonjour à tous ! 😁

Le chapitre est en "deux parties" séparées par mon habituel : ***

Pour les amoureux de lecture musicale : 

- Première partie : I am not who I was - Chance Pena

- Deuxième partie (sans surprise pour ceux qui ont vu mon TikTok) : Jealousy, jealousy - Olivia Rodrigo

J'ai mis deux musiques, car les parties ont des ambiances très différentes.

Bonne lecture !

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Gabriel se tenait là, dans la cuisine de son appartement, un café froid entre les mains, tandis que Valéry et Jordan venaient de lui relater les événements de la veille. Des souvenirs humiliants refaisaient surface, en particulier celui de sa retraite précipitée dans les toilettes du Loft. Il restait figé, honteux, incapable de les regarder en face.

Valéry brisa finalement le silence d'une voix douce, tentant de le réconforter :

"Gab... écoute, tu peux me...enfin... nous parler si tu en ressens le besoin. Il le faut même. Tu devrais aussi en parler à quelqu'un d'autre... à un professionnel."

Elle attendait une réponse de Gabriel, mais il restait là, muet, les yeux rivés sur son café, les larmes retenues à grand peine. Puis, comme une digue cédant sous la pression, il éclata en sanglots. Toute la pression accumulée, ses agissements erratiques, ses peurs refoulées, tout s'écoulait à travers ses larmes incontrôlables.

Valéry se leva d'un bond pour le prendre dans ses bras.

"Il faut que tu lâches prise, Gab, ce n'est pas grave."

Ses paroles douces et apaisantes avaient toujours le pouvoir de le réconforter. Elle caressait doucement son dos, cherchant à apaiser sa douleur.

Pendant ce temps, Jordan demeurait immobile, son cœur serré à chaque sanglot de Gabriel. Il se sentait impuissant, incapable d'apporter le réconfort nécessaire. Le regard compatissant de Valéry croisa le sien, exprimant une compréhension mutuelle face à la détresse de Gabriel.

Sentant qu'il devait agir, Jordan se dirigea vers la salle de bain et revint avec une boîte de mouchoirs. Il la tendit à Gabriel avec une empathie palpable, sans prononcer un mot. Il ne savait pas quoi dire dans de telles circonstances. Il se sentait maladroit, inutile, planté là, l'air béat, avec sa boîte de mouchoirs en guise de maigre réconfort.

Les sanglots de Gabriel s'atténuèrent peu à peu. Il se détacha de Valéry et prit un mouchoir dans la boîte que Jordan lui tendait encore. Il leva les yeux vers Jordan avec gratitude, un geste silencieux mais chargé de reconnaissance. Jordan répondit par un léger sourire, soulager de le voir retrouver un semblant de calme après cette crise émotionnelle intense.

Après quelques minutes à reprendre son souffle, Gabriel prit enfin la parole :

"Merci", dit-il d'une voix encore tremblante, ses yeux emplis de gratitude.

Il regarda particulièrement Jordan avant d'ajouter avec une pointe d'humour :

"Je suppose que Valéry a dû vous menacer assez sérieusement pour obtenir votre discrétion."

Un léger rire s'échappa de Gabriel, ses yeux encore rougis par les larmes et la nuit agitée précédente. Son sourire était léger mais sincère, trahissant un soulagement palpable.

Jordan sourit à son tour, lançant un regard complice à Valéry avant de répondre :

"Oh oui, c'était assez... persuasif", dit-il d'un ton léger, bien que Gabriel ait remarqué une nuance de gêne dans ses yeux.

[Bardella x Attal] À leur propre jeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant