On veut du drama alors...
Musiques conseillées : Bitch Better Have My Money - RihannaEt KILL4ME Marilyn Manson
J'aurais bien mis Thank you, next pour le titre, mais j'aime pas le rythme...
Bonne lecture !
Stéphane scrutait Gabriel et Jordan, cherchant désespérément une réponse dans leurs regards. Après une longue hésitation, pressé par leurs yeux inquisiteurs, il céda finalement, s'effondrant dans l'un des fauteuils du bureau. Gabriel, avec une désinvolture presque provocante, se dirigea vers le mini-bar. D'un geste calculé, il en sortit un troisième verre en cristal, le remplit du liquide préféré de Stéphane, et le lui tendit avec un sourire en coin. Stéphane hésita, décelant dans ce geste une condescendance déguisée en compassion, ce qui ne fit qu'exacerber son sentiment de soumission. Tout, dans cette scène silencieuse, trahissait son infériorité : lui assis, eux debout, dominant la situation.
Le silence se fit pesant, presque palpable, jusqu'à ce que Gabriel le brise, sa voix aussi glaciale que tranchante : « Alors Stéphane, tu t'es bien amusé ? Tu l'as savouré, hein, ton petit moment de gloire ? »
Stéphane déglutit, manquant de s'étouffer. Jamais il n'avait entendu une telle froideur dans la voix de cet homme qu'il avait autrefois tant aimé. Son silence prolongé ne fit qu'attiser la tension. Jordan s'avança alors, ses yeux perçant le regard affaibli de son rival : « Monsieur le Premier Ministre vous a posé une question, Séjourné. »
Côte à côte, Bardella et Attal semblaient ne former qu'une seule entité, une présence imposante et indissociable.
D'une main tremblante, Stéphane porta le verre à ses lèvres et avala une longue gorgée, tentant de dissiper la stupeur qui l'engourdissait. Une part de lui restait blessée par l'attitude de Gabriel, l'homme qu'il avait aimé. Mais pour Jordan, c'était différent. Il le haïssait, viscéralement. Pourtant, il ne pouvait ignorer la peur qui l'étreignait.
Gabriel reprit la parole, son ton toujours chargé de mépris : « Tu pensais vraiment qu'on ne verrait rien ? Que tu pouvais ruiner nos carrières par pure jalousie ? Tu croyais que j'allais tout abandonner simplement parce que tu as osé me menacer ? Nous as-tu crus si faibles ? »
Une colère sourde montait en Stéphane, dissipant peu à peu la torpeur qui l'avait envahi. Ses sens revenaient, et avec eux, la détermination. « Ma menace tient toujours. Si tu continues, je révélerai tout à la presse. Et ça, tu ne pourras pas l'empêcher ! »
Gabriel s'avança lentement, chaque pas résonnant dans la pièce comme une menace. Il se pencha, posant ses mains sur les accoudoirs du fauteuil où Stéphane était affaissé, emprisonnant son corps dans le tissu. Leurs visages étaient si proches que Stéphane pouvait sentir le souffle froid de Gabriel sur sa peau. Le regard noir et impitoyable de Gabriel se plantait dans celui de Stéphane, sans le moindre vacillement. Gabriel n'avait pas besoin de parler, son silence était une déclaration de guerre. Il voulait que Stéphane ressente toute la puissance de sa détermination, qu'il comprenne à quel point il était acculé. « Essaie seulement. » glissa-t-il à mi-voix.
Jordan, légèrement en retrait, observait la scène avec une lueur perverse dans les yeux, un léger sourire au coin des lèvres, savourant chaque instant où Gabriel enfonçait Stéphane un peu plus dans le fauteuil. Il était fasciné par cette démonstration de pouvoir, par la virilité brute qui émanait de Gabriel à cet instant. Il y avait chez Gabriel un charisme irrésistible, une force tranquille qui commandait le respect et l'admiration, derrière son apparence pourtant si angélique.
Alors que Stéphane, paralysé par la peur, semblait effectivement vouloir disparaître dans le fauteuil, Gabriel se redressa brusquement. Son mouvement, rapide et calculé, déstabilisa Stéphane. Puis, avec une voix posée mais terriblement glaciale, Gabriel prononça des mots qui firent trembler l'air : « Et si tu oses révéler quoi que ce soit à la presse, alors moi, je balance ça. »
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[Bardella x Attal] À leur propre jeu
FanfictionDeux hommes politiques se trouvent pris dans un tourbillon de scandales et de manigances politiques. Parviendront-ils à résister à leurs propres jeux de pouvoir ?