[Bardella x Attal] À leur propre jeu

4. Trio à deux

Avertissement : scènes très explicites 🍋

Attention : Ce que vous vous apprêtez à lire a été écrit dans le cadre d'une fiction et dans le but de servir cette histoire et l'évolution des personnages. En aucun cas, il faut reproduire ce genre de comportements dans la vie réelle ! La manipulation : c'est mal.

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🎶 Musique conseillée : PokerFace - Lady Gaga (enfin 😇)

Bonne lecture !

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« Cet inconnu sait-il vraiment l'effet que cela me fait, de vous voir ainsi désiré par d'autres ? »

Gabriel sentit un frisson parcourir son corps, ravi que sa provocation ai eu l'effet qu'il avait espéré. Téléphone en main, il était prêt à rédiger sa réponse :

« Peut-être que cet inconnu serait ravi de savoir à quel point il a réussi à troubler votre sérénité. Ou peut-être devrais-je lui montrer combien je peux être irrésistible quand vous êtes dévoré par la jalousie. »

A l'autre bout de la ville, les yeux de Jordan brillaient d'une lueur sombre, si sombre qu'elle aurait pu à elle seule rompre l'obscurité ambiante de son appartement. Il répondit :

« Dans ce cas, montrez-lui. »

Lorsque Gabriel reçut la réponse, une vague de déception l'envahit. Il ne pensait pas que cette discussion se terminerait aussi brusquement. De l'extérieur, cela aurait pu sembler une victoire, mais il ressentait une profonde sensation de défaite. Étonnamment, aucun mot ne lui venait à l'esprit. Cependant, il n'eut pas à attendre longtemps. Un nouveau message de Jordan s'afficha sur l'écran, le faisant sursauter légèrement :

« Mais lorsqu'il posera ses lèvres sur votre cou, ce sera mon souffle que vous ressentirez. Lorsqu'il glissera ses mains sur votre torse, ce seront les miennes que vous sentirez. Quand ses lèvres trouveront les vôtres, ce sera ma langue que vous goûterez. Et au moment où vous atteindrez l'extase, c'est mon nom que vous crierez. »

Avant même que Gabriel n'ait eu le temps de terminer sa lecture, Jordan ajouta :

« La vérité, Attal, c'est que chaque moment passé dans les bras d'un autre vous rappelle à quel point votre corps me désire. Que souhaitiez me détester n'est pas le problème, mais vous n'avez pas trouvé quelqu'un qui vous baise comme moi je le fais. »

Gabriel sentit son corps se raidir à chaque mot qu'il lisait. Jordan savait exactement où frapper, et l'impact était dévastateur. Son cœur battait la chamade, mêlant frustration et désir. Il se redressa du dossier du fauteuil sur lequel il était assis, le buste en avant, appuya ses coudes sur ses genoux, téléphone en main, et commença à rédiger sa réponse.

Ses doigts tremblaient légèrement alors qu'il tapait :

« Vous pensez vraiment que vous avez encore ce pouvoir sur moi ? Peut-être que ce soir prouvera à nouveau le contraire. »

L'homme à ses côtés, intrigué par l'attention intermittente de Gabriel, demanda d'une voix douce : « Est-ce que tout va bien ? »

Gabriel rit doucement, un son velouté et séduisant : « Tout va bien, des obligations professionnelles. » Il se pencha plus près de l'oreille de son compagnon et murmura d'une voix provocatrice, bien que légèrement tremblante sous l'effet des mots de Jordan : « Nous devrions peut-être reprendre où nous en étions... »

Alors que leurs lèvres commençaient à se redécouvrir, le téléphone de Gabriel vibra à nouveau, détournant son attention du baiser. « Excuse-moi » dit-il simplement, avant de se détacher à nouveau.