Avertissement : Comme pour le chapitre précédent, les enfants on retourne faire du vélo et profiter du grand air merci !
Musiques conseillées : SOS - Rihanna puis PLEASE - Omido, Ex habit (à fond 🔊🫶🏼)
Bonne lecture !
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Au petit matin, les nuages qui enveloppaient Lyon s'étaient dissipés, révélant un lever de soleil éclatant que Gabriel contemplait à travers les baies vitrées de sa chambre d'hôtel. Il n'avait presque pas fermé l'œil. Toute la nuit, il avait tourné et retourné ses pensées, cherchant en vain à les ordonner. La scène dans les toilettes repassait en boucle dans son esprit, chaque réminiscence éveillant en lui un désir brûlant qui parcourait son corps de frissons.
Fatigué de tourner en rond dans son lit, il décida de se lever. Il voulait monter au bar-restaurant où il avait dîné la veille pour y prendre un café et avancer sur ses dossiers avant de se rendre au meeting. Après une douche rapide, il enfila une autre chemise noire. Cette fois, il ajouta une cravate devant le miroir de la spacieuse salle de bain. Il voulait être prêt pour le deuxième jour du salon.
En quittant sa chambre, il était d'une humeur joyeuse. Jordan avait raison sur un point : l'interdit et la tension de leur relation étaient bien plus grisants et excitants que la stabilité que Stéphane pourrait lui offrir. D'ailleurs, au fond, il savait qu'il avait rompu avec lui pour de bonnes raisons et il ne souhait pas qu'il refasse partie de sa vie, surtout dans les circonstances actuelles, la situation serait bien trop embarrassante.
L'ascenseur montait, étage après étage, et Gabriel se surprit à réfléchir à la nature de sa relation avec Jordan. Était-ce simplement deux adversaires politiques se livrant à un jeu charnel ? Une aventure passagère dans le cadre d'un déplacement professionnel ? Ou quelque chose de plus profond ? Il secoua la tête, chassant ces pensées. Il était plongé dans un jeu de séduction enivrant où tous les coups étaient permis, surtout après la soirée de la veille. Il était déterminé à gagner.
L'ascenseur arriva rapidement au dernier étage. Lorsque les portes s'ouvrirent, l'espace sombre et sensuel de la veille était maintenant baigné de lumière, le soleil levant inondant la pièce à travers les immenses baies vitrées. Malgré cette transformation lumineuse, Gabriel sentit aussitôt un frisson d'excitation parcourir son corps. À mesure qu'il avançait, des souvenirs intenses envahirent son esprit : la chaleur du corps de Jordan pressé contre le mur des sanitaires, l'odeur épicée de son parfum lorsqu'il léchait son cou, le trajet brûlant de ses doigts entre ses cuisses. Merde. Comment allait-il réussir à se concentrer sur ses dossiers ?
Gabriel s'installa à une table avec une vue imprenable sur la ville, commanda un cappuccino et ouvrit son ordinateur. Il commença à trier ses emails, cherchant à garder un œil sur la situation à Paris. Son téléphone sonna soudainement. C'était Valéry.
« Salut Valéry, comment tu vas ? » demanda Gabriel, un sourire se dessinant sur son visage à l'écoute de la voix de son amie.
« Ça va, merci. Et toi, Gab ? Pas trop intense ? »
Gabriel marqua un silence. Il essayait de se concentrer sur ce dont Valéry parlait, à savoir le meeting politique, et non sur ses souvenirs brûlants de la veille avec son principal opposant. Le salon politique semblait soudain bien plus ennuyeux que l'intensité de ses interactions avec Bardella. Un sourire en coin se dessina sur le coin de sa bouche.
« Gab, tu m'écoutes ? » s'impatienta Valéry devant son silence.
Gabriel sursauta : « Euh... Oui enfin non... oui, c'est très bien, ça s'est vraiment bien passé. »
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[Bardella x Attal] À leur propre jeu
FanfictionDeux hommes politiques se trouvent pris dans un tourbillon de scandales et de manigances politiques. Parviendront-ils à résister à leurs propres jeux de pouvoir ?