[Bardella x Attal] À leur propre jeu

20. Nouveau Storytelling : Déjà vu, Déjà vaincu

🚨 Disclamer : Ce chapitre est teinté d'une grande dose d'ironie, notamment en ce qui concerne la politique. N'interprétez pas cela comme un reflet fidèle de la réalité ; il s'agit simplement d'une fiction où j'essaie d'ajouter une touche d'humour un peu sarcastique. Comme toujours, n'y voyez aucune tentative de ma part d'influencer l'image de quelque parti ou personnalité politique que ce soit !

Chacun vote pour qui il veut, en toutes connaissances de cause, ou pas d'ailleurs, en fonction de son vécu et de ses convictions, c'est le droit fondamental de la liberté d'expression et d'opinion. ⚖️

L'essentiel demeure de se renseigner avec soin, en consultant des ouvrages de qualité, des sources fiables et en faisant preuve d'un esprit critique pour prendre des décisions éclairées. (Et de ne surtout pas se contenter de débats télévisés ou pire, d'extraits TikTok, aussi convaincants ont-ils parfois l'air). 😉

Ici, je m'amuse simplement à explorer de nouvelles facettes de ma plume. 🖋️

Merci mes stars, bonne lecture <3

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🎶 Musique conseillée : abcdefu - GAYLE (En boucle ahah, vous allez comprendre à qui c'est destiné)

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Jordan soupira encore une fois, exaspéré. « Le NFP, quoi ! Troisième place, putain ! Eux, en tête ! »

Il n'en revenait toujours pas. Depuis l'annonce des résultats la veille, il ressassait inlassablement sa défaite.

Et la presse matinale n'arrangeait rien à son désarroi. Son téléphone n'avait cessé de vibrer, chaque alerte info, pire que la précédente.

« Les partenaires internationaux saluent la 'victoire contre l'extrême droite' » France 24

« C'est ouf » Libération. « Putain de journal de gaucho. »

« La claque » Les Échos. « Encore pire ! Avec ma tête en gros plan en plus ! »

Celle-là, il la détestait un peu plus que les autres. Peut-être à cause de la photo qui avait été choisie. Visage baissé, teint grisâtre, préoccupé. Un enfer.

« Più Mbappé, menos Le Pen. » Il Folglio (plus de Mbappé, moins de Le Pen. ) Italie.

Aucune remarque supplémentaire. Rien à dire. C'était humiliant au possible. Jordan verrouilla son téléphone et le balança assez violemment sur la table de la cuisine, sous le regard perçant de Gabriel, qui, à vrai dire, supportait assez mal les grognements incessants de Jordan, dès le matin.

Le jeune député défaitiste n'était même plus en colère, juste profondément agacé. La soirée précédente avait été un véritable fiasco.

Il était arrivé au QG avec une confiance presque arrogante, prêt à savourer une victoire qui lui semblait acquise. Qui semblait d'ailleurs acquise pour tout le monde. Le parti avait sorti le grand jeu : rendez-vous au siège, rue Michel-Ange, dans le XVIe arrondissement, décor haussmannien, traiteur de luxe, invités triés sur le volet, champagne millésimé... La totale ! Et la crème de la crème ? Le tout financé, presque intégralement, par les fonds européens qu'ils avaient raflés grâce à leur succès aux élections européennes, excusez du peu !

Jordan se souvenait encore de la fierté qui l'avait envahi lorsqu'il avait pénétré dans la salle, Marine Le Pen à ses côtés. Quel moment glorieux ! Tellement glorieux qu'il avait même sorti un de ses costumes sur-mesure luxueux, réservé aux grandes occasions. Le bleu nuit lui allait à ravir ! Le bleu de la France avait-il pensé. Maniaque du contrôle averti, il avait même ajouté une montre, dont le cadrant blanc se mariait à la perfection au rouge du bracelet qui entourait son poignet. Tous les petits détails y étaient.
Manique du contrôle, assurément. Le gratin était présent, après tout.