Chapitre 7 : échoué Adélaïde.

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~Boris~

Je ne sais même pas ce que je fais à cet endroit. Je suppose que c'est parce que mon attache ici n'est pas libre aujourd'hui. Alors j'ai accepté l'invitation de Soraya à son atelier de couture. Elle parle de son métier avec tellement de passion, je me rends compte que c'est une femme indépendante. Il est vrai que j'en ai rarement rencontrée (pour ne pas dire jamais), mais une femme reste une femme. Elles aiment toutes l'argent, les cadres luxueux, le prestige, etc. Peut-être que ce n'est pas pour ce séjour, peut-être que ça prendra plus de temps, mais il ne me sera pas impossible de la mettre dans mon lit.

Je me suis présenté à elle comme étant un homme d'affaires important en voyage d'affaires dans son pays. Ce qui n'est pas totalement faux.

Moi : où est-ce que tu as appris l'anglais ?

Soraya : avec ma grande sœur principalement. Mais aussi avec les films, la musique et la lecture.

Moi surpris : tu n'es pas allée dans une école ?

Soraya : non.

Moi : waouh ! Et la couture ?

Soraya : YouTube principalement mais j'ai fait des stages avec des couturiers africains. Quand on veut normalement on peut.

Moi admiratif : respect !

Soraya : on va manger ?

Moi : je te suis.

Elle est véhiculée, même si c'est une veille voiture. Nous sommes allés dans un restaurant et elle a commandé pour moi. On a passé une heure voire deux à discuter, à parler de nous. Et à la fin du repas... ELLE A PAYÉ POUR NOS DEUX CONSOMMATIONS. Je n'avais jamais vu de ma vie une femme payé la facture seule. Je suis resté sans voix.

Soraya : qu'est-ce qu'il y a ? On y va ?

Moi : on y va.

Sa voiture a eu du mal à démarrer mais elle l'a fait. Elle m'a déposé à mon hôtel mais je n'avais aucune envie qu'on se sépare ainsi.

Moi : bah descends on va prendre un verre.

Soraya : j'aurais aimé, mais là j'ai un rendez-vous hyper important. Mais demain si tu veux on se voit.

Moi : je rentre ce soir.

Soraya : tu reviendras ?

Moi : pas si sûr.

Soraya : bah on garde le contact. Peut-être que la prochaine fois c'est moi qui viendrai te voir dans ton pays.

[Sonnerie de téléphone]

Je me suis empressé de lui dire au revoir pour descendre répondre à cet appel.

Le lendemain j'étais de retour dans mon pays. J'avais plusieurs rendez-vous à honorer. Je construis un snack bar (le premier sur Lagos mais mon troisième), endroit idéal pour écouler la marchandise ET pour blanchir de l'argent. Si tout va bien, d'ici deux ans je me serai libéré de mes dettes.

[Alerte WhastApp : Soraya]

Je n'ai pas eu le temps de lire son message tellement acculé par le travail. Et la vérité c'est que je n'avais pas spécialement envie de lui répondre. Les petites fifilles à papa pourries gâtées, c'est vraiment pas mon délire.

~Adélaïde~

[PAFF !]

Moi en colère : je t'ai tout donné, tout. Tu avais toutes les cartes pour réussir, qu'est-ce qui s'est passé ? Qu'est-ce qui s'est passé pour qu'un villageoise sans éducation, une prostituée réussissent à vous séparer ?

Female 2 (ne pas spoil s'il vous plaît)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant