~Adélaïde, la veille~
J'ai entendu d'une conversation que la villageoise était accro aux drogues dures. J'ai beau eu fouiller, je n'ai trouvé aucune trace de seringue ou autre pouvant attester qu'elle apporte de la drogue dans la maison.
Je ne sais pas comment elle a fait pour le cacher à mon patron, mais je sais que s'il l'apprend s'en est fini pour elle. Mon patron ne vit que pour une chose : prendre les rênes de la compagnie de son père. Il n'acceptera aucun scandale (même si paradoxalement il a épousé une ancienne prostituée, choix que je n'ai d'ailleurs jamais compris) susceptible de se mettre en travail de son chemin.
J'ai profité de leur absence pour cacher un sachet de cocaïne dans la chambre de la dame. Je l'ai obtenu grâce au contact du contact d'un ami. L'opération consistait à le laisser en évidence mais pas trop pour que la dame de ménage le retrouve.
Elle ne sera peut-être pas jetée à la porte immédiatement, mais au moins le venin fera son chemin lentement mais sûrement jusqu'au cœur de mon patron.
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Micha (la dame de ménage) l'air grave : Adélaïde ! L'heure est grave !
Moi : quoi donc ?
Micha : je viens de trouver de la drogue dans la chambre de Madame. Tu avais raison de te méfier d'elle.
Moi : fais voir la quantité ? (Elle m'a montré le sachet) Il faut le dire à Monsieur.
Micha : et comment ?! De toutes les façons je ne l'ai jamais aimée avec ses allures de filles de rue.
Moi : je ne te le conseillerais pas. Laisse-moi régler ça.
Je sais bien qu'elle ne fermera pas sa bouche, c'est trop lui demander. En à peine 1h tous les employés savaient qu'on avait retrouvé de la drogue dans la maison.
Eli (son chauffeur) : c'est sûrement une erreur, Madame ne se drogue plus.
Micha en langue : oh tais-toi ! Tu es devenu l'amie intime de la patronne, son carnet secret dans lequel elle note tout ?
Il y avait ceux qui ne l'appréciaient pas (Micha et moi), ceux qui la soutenaient (Eli son chauffeur et le gardien), et ceux qui voulaient la soutenir mais ne pouvaient pas à cause des preuves (le chauffeur de Monsieur, le cuisinier et le jardinier). Toute la journée a été rythmée ainsi jusqu'au retour du couple.
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Quand la bombe a explosé j'étais dans la cuisine, il y a eu un énorme bruit qui nous a tous effrayés. J'ai pris le courage d'entrer dans la chambre et la scène m'a pétrifiée. Non seulement Madame était nue, mais en plus en se battait avec Monsieur.
Je suis ressortie presqu'aussitôt. Ses jours sont vraiment comptés dans cette maison. Mon patron déteste qu'on le contredise pire le défi. Et elle a osé se battre avec lui ?
Nous étions tous dans le couloir, incapables de bouger. Surtout que je leur ai dit qu'elle était en tenue d'Adam.
Le gardien : tu vois ce que ta longue bouche a causé ?
Micha : je ne l'ai pas envoyé se droguer dans la maison.
Le gardien : si le pire arrive et que quelqu'un meurt, j'espère que ta conscience te laissera tranquille.
[Dans la chambre : PAFF !]
Micha apeurée : Adélaïde va voir non. Eh Dieu ! On n'a jamais eu ce genre de scène dans cette maison.
Le cuisinier : écoutez.
[Gémissements]
Micha : ah ah ! Ils sont en train de faire ?