Voici la fin du chemin. La fin de cette histoire.
En général je n'aime pas faire de mot de fin. Mais une fois n'est pas coutume, je vais m'exprimer sur cette histoire car plusieurs personnes me demandent la "morale" apportée par cette histoire. Que retenir ?
Je pense que certains, beaucoup sont habitués au schéma "il est méchant, il meurt dans d'atroces souffrances. Il est gentil, malgré les obstacles il finit au Paradis". Ce n'est pas la philosophie de mes histoires en général, encore moins de "Female" en particulier.
Le message est dans chaque mot, chaque phrase, chaque dialogue, chaque chapitre. Si on se focalise sur le personnage et survole ses passages "parce qu'on ne l'aime pas", comment comprendre "la morale" ?
Côme MAKAYA n'existe pas et pourtant on lit dans les commentaires qu'il y a des personnes qui ont un père aussi irresponsable que lui. Que dire à ses personnes ? Il y a des femmes qui sont en couple avec des "Côme" en espérant (pour diverses raisons) qu'il change. Que dire à ses personnes ? Quelle attitude adoptée face à un père ou mari comme Côme ?
Comment reconnaître une relation toxique ? Quelles en sont les conséquences ? Comment venir en aide aux victimes ? Car cela se passe souvent sous notre nez (comme Daniella et ses proches).
On a vu dans les commentaires des "Yemi FERGUSON", preuve que ces problèmes n'existent pas que dans les romans. Des parents irresponsables qui livrent leurs enfants à la rue (prostitution ou braquage), ça existe. On connaît des Ifedjika qu'on adule sans savoir dans quoi ils ont trompé pour en arriver là.
Pour moi, comment prévenir ou soigner ses maux est plus important que "comment le méchant va mourir". Parce qu'au final si la justice cherche des "méchants" à punir, elle sait exactement où trouver les personnes qui condamnent des pays entiers aux pleurs éternels.
Sur ce, je nous exhorte tous à toujours faire preuve d'empathie. Ça n'arrive pas qu'aux autres.
Les chroniques de Joëlle.
