Chapitre 47 : l'homme riche

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~Leins~

Maman Wendy au téléphone : ah tu vois maintenant ? Quand maman Wendy te disait d'apprendre à faire des petits plats rapides. Tu vois maintenant ?

Moi en riant : je te dis, je ne mange que des boîtes et surgelés (je vois papa passer derrière elle) tous les jours.

Jahia : mais mange le McDo.

Maman Wendy en riant : un pauvre comme lui.

J'éclate de rire.

Moi : riez bien. Quand je vais trouver le boulot vous rirez bien.

Maman Wendy : mais non. Est-ce que je peux me moquer de mon seul garçon ? Je t'encourage et te soutiens à fond. (Papa passe encore une fois derrière elle). Je vais au moins t'envoyer les sous pour la machine à laver.

Moi : eh maman Wendy tu me sauves ! Merci.

Elle et moi éclatons de rire.

Jahia : mais Anélis est où ? Elle ne prépare pas ?

Moi : Anélis n'est pas en France. Sinon est-ce que j'allais souffrir ?

Maman Wendy : tu vas supporter la distance ?

Moi : je compte bien.

Maman Wendy : hum ! Ou bien tu as déjà quelqu'un en vu ?

Moi : pas du tout. Et même si c'était le cas, elle et moi nous sommes promis d'être toujours honnêtes. Si l'un de nous n'y arrive plus, qu'il le dise et c'est tout.

Maman Wendy : amour de jeunesse, amour innocent.

Moi : je ne suis pas lâche et je n'ai pas besoin de faire du mal pour me sentir HOMME. Alors non ce n'est pas l'amour de jeunesse mais ma personnalité.

Je l'ai vu tourner les yeux, je sais qu'elle regarde son mari et conclut qu'il est à côté d'elle.

Maman Wendy : et Linda ?

Moi : elle sera là la semaine prochaine. Je vais enfin bien manger.

Maman Wendy en riant : pitié !

Moi : la dernière fois je fais le poulet. Brûler dehors, cru dedans. Comment c'est possible ?

Je rigole avec ma belle-mère et mes sœurs jusqu'à l'heure de la douche. De toute la conversation, papa n'a pas arrêté de manifester sa présence. Il attendait peut-être un mot de ma part.

Quand je coupe l'appel, il faut maintenant appeler Anélis. Même lorsque tu n'as rien à dire il faut appeler, moi ça me saoule. Tu te retrouve téléphone à l'oreille sans rien avoir à raconter. Mais bon... rends ta femme heureuse si tu veux la paix dans ta vie.

Anélis : on m'invite à une fête des gabonais.

Moi : ok !

Anélis : ok genre ?

Moi : tu me donnes une information tu veux que je te dise quoi ?

Anélis : ton avis.

Moi : tu traînes beaucoup avec la communauté, tu es partout. Ce n'est pas mauvais en soit mais après ne viens pas te plaindre quand ils vont commencer à raconter des conneries sur toi. Tu ris trop avec tout le monde, tu ouvres ta porte à tout le monde.

Anélis : ...

Moi : après tu es une grande fille, je ne vais pas te dicter ta ligne de conduite mais je dis juste fais attention.

Anélis : donc j'y vais ou pas ?

Moi : Anélis tu fais comme tu le sens.

Anélis : tu viens toujours pour les vacances ?

Female 2 (ne pas spoil s'il vous plaît)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant