~Wendy~
J'ai décidé de ne plus faire à manger, uniquement pour les enfants, et là Nathan a pris une dame pour faire à manger. Je ne lui parle plus mais ça n'a pas l'air de le déranger. Je ne sais plus quoi faire pour l'énerver à part fermer mes cuisses. Mais même là il n'a pas l'air embêté plus que ça. Je me sens piégée, étouffée. Comment vivre avec quelqu'un qui nous répugne ?
Nathan : maman est totalement remise de sa crise.
Moi : je m'en fiche ! Rien à foutre de ta mère.
Je ne l'entends pas répondre et comme il est dans mon dos, je ne vois pas sa réaction.
Nathan : je sors, tu veux quelque chose ?
Moi : oui (je me retourne) le divorce, la moitié de tes biens et la garde de mes enfants. Tu peux me donner ça Nathan ?
Nathan : je ne serai pas long.
Moi : tu peux même y crever.
Il ne répond pas et s'en va. Ça tombe bien car j'ai rendez-vous chez ma gynécologue pour connaître le sex du bébé. Je n'ai rien dit à Nathan.
Je rentre dans mon 5e mois et je veux bien que cette échographie me montre un zizi. J'ai déjà deux filles et je ne pense pas que j'aurais un quatrième gosse. Mais hélas... c'est encore une petite fille. C'est pas ce que j'aurais voulu mais au moins le bébé se porte bien.
[Sonnerie de téléphone : Leins]
Je venais de mettre le contact, je le coupe afin de répondre.
Moi : dis-moi tout.
Leins : on l'a eu. Tous les deux.
Moi ravie : je suis fière de vous, félicitations.
Leins : vous nous ferez une grande fête hein. Samedi.
Moi en riant : tout ce que tu veux.
Je suis heureuse pour lui. J'ai pris cet enfant il avait sept ans, aujourd'hui il en a dix-sept. Je déteste son père mais je ne peux pas rejeter un enfant que j'ai élevé dix ans durant. Je suis fière de lui, du jeune homme sage et gentil qu'il devient. Une vraie perle qui ferait le bonheur de n'importe quelle fille. Il faudrait vraiment être conne pour laisser passer un bijou pareil.
Samedi il aura la fête qu'il veut. J'appelle sa mère pour qu'on planifie tout et c'est ainsi que je me suis retrouvée occupée pour toute la semaine. Le samedi même, les enfants ont eu deux booms, une en journée pour la famille et les amis. Et une en soirée uniquement pour les amis chez Linda. J'ai totalement confiance en mon fils, je sais que c'est un jeune garçon responsable.
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Je m'effondre sur le lit épuisée par la semaine et la journée.
Nathan : merci pour la fête. C'était réussi.
Moi fermée : merci ? C'était à ton honneur ?
Il ne dit rien. J'ai envie de l'étrangler.
Moi : qu'est-ce que tu fais ? Lâche-moi !
Il reprend ma jambe et se met à me masser. Ça fait du bien je ne peux pas mentir. Au point de soupirer et m'assoupir.
Moi : merci c'est bon.
Il va ranger ses huiles pendant que je passe sous la couette. J'éteins les veilleuses après avoir ajusté la température dans la pièce. Puis silence. Ça fait du bien.
Nathan sous la douche : 🎵 na na na na na na na. Na na na na na na. Na. Na. Na na. Ebah ! Na na na na na. Tchouba. Na na. Eh eh na na 🎵
Ça c'est encore quelle chanson ? Bref. Je prends une position pour dormir mais juste quand je trouvais enfin le sommeil, Monsieur revient dans la chambre avec sa chanson bizarre. Il m'empêche de dormir avec ses doigts qu'il fait claquer et ses pas de danses. Il sait exactement ce qu'il fait, il veut me faire réagir. Il finira bien par arrêter et venir se coucher.