Endless Love~ L.P

Chapitre81~ Parce qu'on en a qu'un seul.

Ellipse de quatre mois.

PDV de Laura.

Je venais de coucher Haby pour qu'elle fasse sa sieste et je m'étais ensuite jetée sur le canapé, fatiguée de ce début de journée. Liam travaillait tranquillement, pendant que moi c'était mon jour de congé. Mais depuis deux ou trois mois mademoiselle avait commencé à marcher, ce qui elle la faisait bien rire car elle pouvait enfin se déplacer, mais pour nous c'était plus difficile, surtout quand elle avait en tête de courir partout, comme ce matin. Mais dans un sens, c'était difficile de lui en vouloir, car elle était tellement mignonne, elle courait et rigolait en même temps, ce qui lui donnait un air adorable. Chaques moments passés avec elle étaient merveilleux, c'était le petit rayon de soleil qui nous rendait heureux depuis quinze mois maintenant et pour rien au monde je changerai quelque chose à ma vie. J'avais un mari que j'aimais et qui m'aimait en retour, mais aussi une fille, la notre, celle qui faisait notre bonheur. Je ne pus terminer ce à quoi je pensais car mes yeux se fermèrent sans que je m'en rende compte. J'avais eu l'impression de ne dormir que cinq minutes quand les pleures d'Haby parvinrent à mes oreilles. Je regardai l'heure et vit qu'il était déjà 16h30, ce qui signifiait que j'avais dormi pendant plus de deux heures! Je me levai donc avec quelque difficulté dû à se réveil soudain et je partis la chercher. Une fois dans sa chambre, je la vis debout dans son petit lit, cette fois-ci le sourire aux lèvres. Je m'approchai de ma fille qui me tendait ses petits bras et je la soulevai pour la sortir de son lit.

- Alors tu as fait un gros dodo? lui demandai-je en souriant.

Elle me fit un magnifique sourire pour simple réponse et je compris que tout comme moi cette petite sieste lui avait fait du bien. Je la changeai donc pour enfin la rhabiller et je la reposai par terre le temps que je range les lingettes et tout ce que j'avais sorti quelques minutes plus tôt, mais je n'eu pas le temps de finir que je la vie courir hors de la chambre.

- Haby! Haby tu attends maman! criai-je à ma fille pour qu'elle revienne ou au moins qu'elle s'arrête dans sa course, mais non, elle n'en avait pas décidé ainsi.

Je la rattrapai à quelques mètres des escaliers, mon coeur battant bien plus fort qu'il ne le faut dans ma cage thoracique.

- Faut pas faire ça Haby! Ca aurait pu être dangereux, tu aurais pu te faire mal! Tu sais bien qu'il faut écouter maman ma chérie! la grondai-je pour qu'elle comprenne qu'elle ne devait pas faire ça.

Et ce que je ne voulais pas arriva, elle se mit à pleurer dans mes bras. Je savais pourtant qu'en tant que maman il fallait un minimum d'autorité et je l'avais trouvé avec Haby, mais ça me brisait le coeur à chaque fois que je voyais ses petites larmes couler de ses jolis yeux. Je la soulevai et la serrai contre moi pour tenter de la calmer, mais rien n'y faisait.

- Pleure pas ma chérie, dis-je en lui frotant le dos. Maman elle t'aime toujours, ce n'est pas parce qu'elle te gronde, qu'elle ne t'aime plus.

J'avais toujours cette impression qu'elle pensait que je ne l'aimais plus quand j'haussai un peu la voix sur elle et je me sentais obligée de lui dire que ce n'était pas vrai, car je ne voulais aucunement que la fille pense que je ne l'aime plus à cause d'une bêtise, qui je pense elle ne referait pas de si tôt. J'embrassai sa joue et lui murmurai un "je t'aime" à l'oreille et comme par magie, comme si rien de tout ça n'avait eu lieu, elle se mit à sourire.

- Allez sèche moi ces larmes et fais moi un gros câlin.

Elle passa ses petits bras autour de mon cou et elle mit sa tête dans ce dernier pour me faire un câlin. Elle finit par embrasser ma joue et je fus soulagée quand je vis qu'elle ne pleurait plus.

- On va aller manger le goûter, ça te va?

Comme je m'y attendais son sourire s'agrandit et je ne pus m'empêcher de rire face à sa récation. Elle n'avait qu'un an et demi et si elle le pouvait elle passerait son temps à manger, j'en étais certaine. Je descendis alors à la cuisine et l'installai dans sa chaise haute pour que je puisse lui donner sa compote. Manger était surement l'un des seuls moments où elle ne bougeait pas et ce n'était pas pour me déplaire.