Endless Love~ L.P

Epilogue~

PDV de Liam.

Aujourd'hui était en aucun cas un jour comme tous les autres. Quinze ans. Il y a quinze années qu'elle avait quitté ce monde et même si depuis tout ce temps j'avais repris goût à la vie elle me manquait térriblement chaque jour... Remonter la pente n'avait pas été une chose facile, mais j'y étais parvenu grâce à ma famille, à mes amis, mais surtout grâce à notre fille. Elle était ma seule raison de rester ici après le décès de Laura, j'avais tout fait pour la rendre heureuse, pour combler l'absence de sa maman et en la voyant rayonner comme aujourd'hui, je me disais que j'avais entièrement réussi mon objectif. Elle était ma force tout comme j'étais la sienne et j'étais fièr de cette relation que j'avais avec ma fille. Elle ressemblait de plus en plus à sa maman et à chaque fois que je la regardai j'avais cette impression qu'elle était toujours avec moi. J'avais appris à vivre sans elle, mais même quinze ans après, je l'aimais toujours autant et aussi fou que cela puisse paraître je sentais sa présence à côté de moi à certain moment, comme si elle n'était jamais partie. Je ne pouvais pas oublier la femme qui avait fait de moi l'homme le plus heureux au monde. Il m'était impossible d'effacer de ma mémoire tous ces merveilleux moments que j'avais passé avec elle. Elle était à chaque instant dans mes pensées, il n'y a pas une seule seconde où je ne pensais pas à elle et même si elle avait quitté ce monde, comme elle avait pu me le dire elle était et resterait ma femme. Il m'était alors impossible de l'oublier, mais bien plus encore je ne pouvais pas remplacer la femme de ma vie. Elle était la seule et l'unique même si elle ne faisait plus partie de ce monde aujourd'hui...

En ce qui concernait Haby, elle venait tout juste d'avoir vingt-ans et à mon plus grand bonheur elle vivait toujours à la maison. J'avais appris à vivre seul avec elle depuis toutes ces années et je redoutais le jour où elle allait partir. Tout n'avait pas toujours été facile durant ces quinze ans. Elever une petite fille de cinq ans seul n'était pas ce qu'on pouvait rêver, mais je n'avais pas eu le choix et même si elle vivait encore très mal le fait qu'elle n'ait pas eu le temps de plus connaître sa maman je faisais de mon mieux pour tenter de combler ce vide. Mais ma présence ne remplacerait jamais le manque de sa maman... Toute la période de son adolescence avait été remplie de cris et de larmes et voir ma fille aussi perdue et détruite est une image qui restera à jamais dans ma mémoire... Elle avait surmonter cette épreuve depuis quelques années maintenant et aujourd'hui malgré cette absence elle avait la joie de vivre et ca me faisait un bien fou de la voir aussi heureuse. Toutes ces épreuves l'avait rendu plus forte et cela ne pouvait être que bénéfique pour sa vie future... Je savais que son départ de la maison allait arriver bien plus tôt que ce que je pouvais penser car j'étais au courant qu'elle avait un petit ami, mais je crois que je n'étais pas prêt à laisser ma petite fille voler de ses propres ses ailes. J'avais tout fait pour la protéger et la rendre heureuse et j'avais cette peur que ce garçon me remplace. J'appréciais énormément Isaac, il n'y avait aucun problème de ce côté là. Ils étaient ensemble depuis un peu plus d'un an et il m'avait tout de suite fait bonne impression. Il prennait soin de ma fille, il l'a rendait heureuse, cela se voyait sur son visage et c'est tout ce que je souhaitais pour elle, son bonheur. Seulement je ne voulais pas qu'elle oublie que j'avais été le premier à faire toutes ces choses... Il y a tant de fois où j'avais voulu baisser les bras, ne me sentant pas à la hauteur d'élever Haby tout seul et j'avais finalement réussi à faire d'elle une jeune femme forte et souriante, comme sa maman...

- Haby tu es prête? criai-je du bas des escaliers.

- Non! me répondit-elle sèchement et je compris tout de suite que quelque chose n'allait pas.

Je montai alors les escaliers et me dirigeai vers sa chambre qui était sans dessus dessous. Tous ses vêtements tronaient sur le sol ou encore sur son lit, mais ce qui m'interppela le plus, c'est que je la trouvai assise contre l'un des murs, la tête dans ses bras entrain de pleurer.